Relancé par un bon match face à Ivry, Damien Waeghe ne s’enflamme pas et reste concentré sur un objectif : remporter les deux points à Istres.
Le match contre Ivry a certainement été un des plus accompli de la saison. Vous repartez sur de bonnes bases…
C’est clair. Nous avons bien joué contre Ivry et nous espérons renouveler cela face à Istres et pour tous les autres matches qui vont suivre.
En plus, vous avez remporté le Derby face à une équipe d’Ivry qui avait pour habitude de remporter le combat physique, tout un symbole…
Je ne vis pas le Derby depuis des années. Je ne dis pas que je ne ressens pas l’atmosphère autour de ce match mais je ne dis pas que nous avons gagné le Derby. Pour moi, nous avons remporté un match important qu’il nous fallait gagner. Il faut gagner Istres aussi même si ce n’est pas un Derby. Nous voulons gagner.
Seuls les deux points comptent.
Vous avez également retrouvé votre défense, marque de fabrique de l’US Créteil Handball…
De toute façon, si nous voulons gagner un match, cela passe par une bonne défense. Quand on ne défend pas bien, on ne peut pas prétendre aux deux points de la victoire. Il faut au moins faire une bonne défense et après, marquer derrière. Mais c’est vrai que nous avons bien défendu, nous sommes redescendus en 0-6. Les mecs se sont senti plus entourés, plus en sécurité.
Sur un plan plus personnel, tu sembles avoir retrouvé la confiance qui te faisait défaut…
Oui, mais c’était sur un match. Si je réussis un match et après, je ne suis pas bon.. Enfin, je préfère ne rien dire pour l’instant. Je préfère attendre mais après, c’est sûr que la confiance est un peu revenue.
Vous semblez avoir appris de vos erreurs et ne pas vouloir vous enflammer…
C’est clair. Après, je me suis bien senti dans ce système où les arrières sont bien lancés. Donc, ce genre de jeu aide pas mal.
Y’a-t-il eu l’électrochoc du changement d’entraîneur ?
L’électrochoc fonctionne toujours. Mais tu te dis que lorsqu’il y a changement d’entraîneur et que cela ne fonctionne toujours pas, il n’y a plus rien à faire, il n’y a plus beaucoup de solutions. Du coup, il y a eu une prise de conscience de tout le monde, nous nous sommes remis en question. Personne n’a envie de descendre donc tout le monde fait le maximum pour essayer de gagner les matches.
Samedi, vous vous déplacez chez Istres, une équipe en mal de points en 2010. A quelle sorte de match vous attendez-vous ?
Je ne sais pas mais j’aimerai que nous rentrions avec deux points. J’ai envie de dire que nous nous fichons de la manière, seuls les deux points comptent. Parce que si nous gagnons les deux prochains matches, nous ne serons peut-être plus dans la zone des relégables et ça, cela fait longtemps que ça ne nous est pas arrivé.