A cinq matches du terme de la saison, l’entraîneur adjoint de l’US Créteil nous explique comment il va gérer ce dernier mois avec à la clé, il l’espère, le maintien.
Christophe, l’US Créteil vit une saison difficile. Comment s’annoncent les derniers matches ?
Nous travaillons avec sérieux et envie. De toute façon, nous nous battrons jusqu’au dernier souffle. Chaque match est pris l’un après l’autre. Nous analysons l’adversaire. Nous essayons de corriger nos erreurs du match précédent et de progresser pour obtenir le maintien.
Il reste cinq matches. Une fin de saison est toujours délicate sur le plan de la préparation physique. Comment prépares-tu tes joueurs ? Est-ce que tu les ménages ? Ou les fais-tu travailler plus ?
Nous sommes en fin de saison. Il est évident que la fraîcheur va jouer un rôle important. Nous n’allons pas modifier ni transformer les joueurs ou le jeu de l’équipe comme ça. Donc effectivement, un des paramètres est de jouer sur la fraîcheur, tout en ne négligeant pas le travail collectif. Donc il faut faire un compromis entre bien préparer les matches et garder un peu de fraîcheur.
« A Nantes, le match devrait être équilibré. »
Le prochain match, c’est Nantes. Est-ce que Créteil peut se relancer là-bas sachant que le club n’a pas pris un point à l’extérieur cette saison ?
Plus une statistique est importante, plus elle a de chance de chuter. Nous n’allons pas nous en tenir qu’aux mathématiques mais effectivement, si l’on analyse Nantes froidement, c’est un collectif qui n’est pas constitué de joueurs supérieurs aux nôtres. Donc cela pourrait être une victoire. Nous allons bien travailler. Normalement, le match devrait être équilibré. Et pourquoi pas, cela devrait nous sourire. Nous faisons tout pour en tout cas.
Sur un plan plus personnel, comment se passe ta relation avec Dragan Zovko ?
Pour l’instant, j’essaie de l’aider dans tout ce qu’il me demande. Je suis le plus disponible possible mais c’est lui qui mène le projet, qui a repris l’équipe en main. C’est lui qui tient la barre du bateau. Nous essayons qu’il s’exprime le plus possible avec l’équipe, qu’il fasse ce qu’il a envie de faire avec l’équipe. Je ne suis juste qu’une petite aide.
Justement, tu n’as jamais eu envie d’être un peu plus, d’être l’entraîneur d’un club ?
Non, cela n’a jamais été mon projet. Je suis en même temps enseignant. Il faudrait que je sois entraîneur à 100%, que je quitte mon premier métier. A la fois, le haut niveau français m’intéresse, la formation m’intéresse mais je ne suis pas dans la philosophie d’un entraîneur professionnel ni dans son mode de vie. Il y a trop de sacrifices à faire. Donc ce rôle d’aide me convient un petit peu mieux, sans être disponible à 100%.