Pk-One, équipementier et sponsor de l’US Créteil Handball est venu voir les joueurs le jour de la dotation. Une première rencontre pour bien chausser nos joueurs.
Jean Paul, responsable du Pôle Elite France de la société PK One
PK One est une société qui est basée à Besançon dans le Doubs. Mon rôle est de gérer tous les clubs de D1, D2, Ligues et Comités. Nous sommes spécialistes Handball et si nous sommes là aujourd’hui, ce n’est pas par hasard puisque nous travaillons les clubs de Handball de la Division 1 Filles et Garçons jusqu’au niveau régional. PK One c’est à peu près 200 clubs en France. Nous sommes situés dans l’Est de la France donc nous sommes sur tout le Nord-Est et une bonne partie de la région lyonnaise. Nous nous étendons de plus en plus sur le Sud-Ouest et le Centre de la France, et nous venons de mettre un pied dans la région parisienne avec l’US Créteil. Notre intention est d’aller encore plus loin sur le Centre de la France et d’aller jusqu’à la zone Ouest.
PK One est composée d’anciens compétiteurs et compétitrices (une quinzaine de personnes), six commerciaux à temps complet dans le Handball. Une force extraordinaire. Nous avons notre propre atelier de marquage, c’est à dire que nous faisons nous-mêmes le flocage, la broderie et tout ça, donc tout sur place. La structure est de 1000m2, bureaux, deux showrooms destinés aux clubs et licenciés (textile et chaussure). Aujourd’hui nous stockons 5000 paires de chaussures, 65 pieds différents des juniors jusqu’aux adultes. Notre travail principal est de venir vers les clubs, travailler avec eux. Un mot d’ordre: la proximité, ce que personne ne fait aujourd’hui. Nous nous déplaçons auprès du client. Il essaie et achète ensuite en ligne.
Vous ne devez pas vous déplacer avec tout votre stock. Comment établissez-vous les profils des joueurs du club que vous allez visité?
L’objectif aujourd’hui était de venir voir l’équipe professionnelle. Nous avons fait en sorte d’amener des éléments pour l’équipe professionnelle. Parce que lorsque nous parlons de chaussures pour des handballeurs, c’est quand même leur outil de travail. Une chaussure adaptée, ça évite des problèmes. Nous sommes là pour conseiller en fonction des gabarits, du poste, du jeu. Nous avons donc amené des chaussures en adéquation avec ce qu’ils attendaient.
Qui a les plus grands pieds?
Si j’ai bien compris, j’ai entendu que Guéric Kervadec chausse du 50 (rires). Je n’en avais pas mais nous allons lui en commander.
Vous êtes amenés à revenir dans l’année…?
Nous reviendrons fin septembre. Et là, ce sera principalement pour tout le club, vos jeunes et vos adultes. Nous amènerons de la chaussure.
Vous allez venir avec trois camions?
Nous venons toujours avec une camion qui fait 15m3 et aujourd’hui, il n’était même pas à la moitié. Et 15m3 c’est énorme. Nous amènerons beaucoup de textile également. Nous avons notre propre ligne de vêtement “Vibrez Handball”. Nous faisons des sweats, des pantalons mais également des teeshirts. Là, je suis convaincu que tout le club va adhérer parce que ce que l’on a fait aujourd’hui démontre toute notre capacité que l’on peut donner à l’image PK One, à l’image du Handball que l’on veut donner aux compétiteurs. Et tout cela fait en sorte que lorsque nous venons poru la première fois, nous sommes toujours bien reçus. Pour la seconde fois, les gens en général savent ce que l’on fait et se déplacent donc là on s’adressera à tout le club fin septembre. Le 26 ou le 28 si je me souviens bien.
En fait, votre concept c’est du commercial mais personnalisé…
C’est bien de dire ça parce que nous ne voulons pas être mis dans la définition de “commercial” de grande surface. Pour nous, être commercial c’est du conseil. Etant tous des anciens compétiteurs, j’aurais bien voulu que l’on m’explique, que l’on me conseille une chaussure. Aujourd’hui, lorsque l’on va quelque part pour acheter une chaussure, on vous la vend. Nous on vous la conseille.
Lorsque l’on s’adresse à des compétiteurs qui s’entraînent minimum trois ou quatre fosi par semaine, ils savent ce qu’ils veulent. Ils ont libre choix de leur goûts et leurs couleurs. Nous sommes là pour les conseiller. Mais ce n’est pas un discours de vente. Par contre, la proximité oui. Nous avons notre site pk-one.fr, le mail le téléphone mais ce que nous voulons c’est d’être présents, d’être là. Parce que le travail de proximité consiste à rencontrer des gens et il n’y a pas que des compétiteurs. Il y a également des présidents, des entraîneurs,… et cela fait partie de notre job aussi.
Du coup, il y a plusieurs profils…
Oui.
Depuis tout à l’heure, vous nous dites que vous avez été compétiteur. Qu’avez-vous fait dans votre carrière sportive?
J’ai joué à l’ES Besançon dans les années de 1970 à 1982, au plus haut niveau. A cette époque là, nous appelions cela la Nationale 1 et la Nationale 2, c’était l’équivalent de la D1 et la D2. J’ai été capitaine de l’équipe, Champion de France de N2 en 1980. Ensuite, j’ai entraîné jusqu’en D2, jusqu’en 1989. Et pour des raisons professionnelles, il a fallu faire un choix et je suis ici maintenant. Mais je ne regrette rien. C’était la belle époque, l’amateurisme complet. Le Handball a tellement évolué, je trouve cela extraordinaire. Je parlais tout à l’heure avec vos joueurs. Je leur disais que maintenant, ils sont de vrais compétiteurs. Le physique a pris le pas. Comme je dis, ce n’est plus des bras qu’ils ont, ce sont des catapultes. C’était un autre Handball et je ne regrette rien. Je suis peut-être né trente ans trop tôt (rires). J’ai toujours plaisir à venir voir du Handball, un sport que j’ai pratiqué et ça, c’est exceptionnel.