Alors qu’il avait joué toute sa carrière à Sélestat, Guynel PINTOR a rejoint Créteil au début de la saison. Après un certain temps d’adaptation normal, le défenseur cristolien s’épanouit dans l’équipe des Ciels et Blancs.
Guynel, comment vas-tu ?
Et bien, ça va. Surtout après cette belle victoire face à Sélestat en Coupe de France.
Justement, vous vous êtes qualifiés pour les quarts de finale de Coupe de France contre ton ancienne équipe…
Oui, nous voulions continuer sur notre belle lancée après les victoires face à Toulouse et Saint-Raphaël. Nous nous sommes dit qu’il fallait continuer à être sérieux, et jouer normalement. Même si Sélestat est dernier ou avant-dernier, nous devions prendre le match le plus sérieusement possible. Il ne fallait pas tomber dans le piège de cette équipe de Sélestat amoindrie par les blessures. On sait très bien que lorsqu’il lui manque des joueurs, une équipe peut avoir encore plus envie de se donner, surtout en coupe. Il n’y a plus de niveau qui compte, on l’a vu au tour précédent avec Tremblay qui a été sorti par Besançon.
Comment se passe ta saison ?
Au début, je trouve que j’ai eu du mal à m’adapter. Maintenant, cela va mieux…
Alexandru CSEPREGHI et Erwan SIAKAM sont dans le même cas que toi, ils sont arrivés en n’ayant connu qu’un seul club…
Oui, exactement. C’est difficile de changer, de s’adapter tout de suite mais nous avons quand même eu du temps. Les autres nous ont aidé. Maintenant, je pense que cela prend forme et c’est mieux quand c’est comme ça. Nous jouons mieux maintenant que l’on se connait mieux. J’appréhendais de venir jouer à Paris mais tout s’est très bien passé.
Tu es défenseur exclusif tout comme Vaidotas GROSAS. Qu’aimes-tu dans ce travail défensif ?
J’aime le combat. La défense est importante au handball, sans elle il n’y a pas d’équipe. Il faut donc se battre. Avec GROSAS, nous parlons beaucoup. La communication est très importante. Borko RISTOVSKI nous aide dans notre relation avec les gardiens.
Des envies d’attaque ?
Si le coach me dit de me poster en pivot ou en arrière, sur une montée de balle, il n’y a pas de problèmes. À Sélestat, je montais les balles et je jouais un peu sur ces deux postes.
En attaque, tu es donc sur le banc. Quel coéquipier es-tu à ce moment-là ?
Je suis à fond derrière mes potes. Je crie, il faut qu’ils m’entendent. C’est un sport collectif donc il faut. Si tu joues, que tu es sur le banc et que tu fais la gueule (sic), cela ne sert à rien. J’encourage tout le temps. Je ne laisse pas mes partenaires.
Comment vois-tu les prochains matchs à Istres et contre Aix ?
Il faut que l’on gagne à Istres. Nous savons que ce sera un match difficile là-bas parce que c’est toujours compliqué de gagner chez eux. Il faudra que nous soyons costauds. On veut rester sur notre bonne lancée. Je n’ai pas joué le match aller lorsque l’on a fait match nul mais il faut que l’on rattrape le point laissé face à un concurrent direct au maintien. Nous avons goûté à la victoire à l’extérieur à Saint-Raphaël donc nous en voulons encore. On attend juste d’être à mercredi pour la rencontre.