Il connait bien la maison cristolienne, Bakary, lui qui a débuté le handball dans les gymnases de la préfecture du Val de Marne. Pro à Pontault-Combault et depuis cette saison à Tremblay, le jeune arrière gauche a désormais pas mal d’expérience. Et attend Créteil de pied ferme.
Bakary, Tremblay compte deux points au compteur, comme Créteil, malgré des rencontres pas forcément récompensées comptablement. Comment se passe votre début de saison ?
B.D. : C’est assez mitigé parce qu’on a commencé par une défaite à Chambéry contre une équipe compliquée. Ensuite, la victoire face à Toulouse est une référence pour nous. Après, on a perdu des matchs sur des détails et on ne se situe pas là où l’on doit être. Nous visons mieux que la 9ème place de la saison passée. C’est une phase un peu difficile mais la saison est longue, il reste beaucoup de matchs et il faut rester tous ensemble.
Vous jouez Créteil que vous avez déjà reçu 10 jours avant. Comment aborde-t-on un match comme ça ?
B.D. : C’est un match où les deux équipes ont vraiment besoin de points. On s’est joué il y a peu mais on a surtout le même nombre de points au classement. Ce match coûte beaucoup de points pour les deux équipes, il faut absolument le gagner pour les deux équipes. Ce sera un vrai combat. Après la prépa et la Coupe de la Ligue, on se connait bien. Ce sera serré et cela va se jouer sur des détails. Il y aura une pression et il faudra la gérer du mieux possible.
Ton arrivée de Pontault-Combault où tu as passé de belles années, s’est bien déroulé ?
B.D. : Très bien. J’ai été très bien accueilli sur et en dehors du terrain. Nous avons un très bon groupe et on essaie de trouver des solutions pour aller chercher des victoires. Je connaissais déjà Erwan Siakam avec qui je m’entends très bien et Patrice Annonay que j’ai affronté plusieurs fois. Cela a été un peu plus facile pour moi. Et l’intégration est plus facile pour moi que pour les étrangers, ne serait-ce que par rapport à la langue. En tout cas, ici, nous avons tout ce qu’il faut.
Tu as débuté le handball à Créteil. Est-ce que c’est encore particulier d’affronter ce club ?
B.D. : Bien sûr, c’est là-bas que tout a commencé. J’y ai appris beaucoup de choses. À Pontault-Combault, j’ai déjà joué contre Créteil mais ça me fait toujours quelque chose. J’ai toujours un esprit revanchard, dans le bon sens du terme, pour préparer ce match parce que j’ai envie de montrer ce que je vaux.
Affronter Boïba Sissoko avec qui on est allés jusqu’en U18, c’est toujours sympa. On a joué longtemps ensemble. Pareil avec Étienne Mocquais. On est potes en dehors du terrain mais pendant 60 minutes, on donne tout.