À l’aube du dernier match avant la trêve internationale, le demi-centre Lucas Ferrandier nous pose les bases du nouveau derby Tremblay/Créteil. Ces deux équipes ne se quittent plus même s’ils aimeraient le faire au classement.
Lucas, revenons sur le match de Nantes, quelques jours après, en garde-t-on le positif ?
L.F. : Oui, la première mi-temps durant laquelle nous avons su rivaliser avec eux, notamment dans l’intensité offensive et défensive. Sur une heure, c’est un peu plus compliqué parce que c’est le niveau au-dessus, le niveau Ligue des Champions donc c’est presque logique. Après, si on continue à montrer que l’on peut rivaliser avec n’importe quelle équipe, à un moment, cela va tourner et on pourra prendre des points.
Il y a dix jours, vous vous qualifiez à Tremblay. Vous y retournez mercredi. Comment prépare-t-on ce match là ?
L.F. : Ce sera un match complètement différent, je pense. Dans l’intensité et l’enjeu. En coupe, c’était un vrai match de coupe. On a pu aller gagner là-bas donc ça nous donne de la confiance. Mais Tremblay va nous attendre et sait comment nous jouer. Mais nous aussi et on va s’appuyer sur ce qui a marché en coupe pour aller chercher deux points qui nous feraient du bien avant la trêve. Cela viendrait récompenser le travail.

Jouer une équipe dix jours après, est-on obligé d’innover ?
L.F. : Non, on sait que nous sommes meilleurs lorsque nous jouons notre jeu et que nous imposons notre rythme. En attaque, on doit rester sérieux sur le projet de jeu et en défense, on arrive à mettre de l’activité et monter les ballons. Face à Tremblay, de toute façon, nous n’avons pas 20 000 possibilités. Que ce soit Tremblay ou pas, il faudra mettre les ingrédients nécessaires à la victoire si on veut pouvoir ramener quelque chose de là-bas.
Toi qui es ici depuis quelques années, le maintien a été annoncé d’entrée, contrairement à d’autres saisons. Travaille-t-on plus sereinement en étant conscient de cet objectif ?
L.F. : Annoncer le maintien permet de cibler les matchs parce que par exemple, le match contre Nantes a peut-être été joué sans cette pression. A contrario, Tremblay, c’est une rencontre qui vaut quatre points. Le vainqueur prendrait une belle option. Maintenant, ce n’est pas à Créteil, pas au Palais des Sports donc la pression est davantage sur les épaules des tremblaysiens. Ce serait bien que l’on fasse un coup, une victoire nous ferait beaucoup de bien.
Quel genre d’équipe est Tremblay ?
L.F. : C’est costaud, ils mettent une grosse intensité défensive et en attaque, ils ont des joueurs capables de faire la différence, à tous les postes, beaucoup d’internationaux, de bons gardiens derrière. Ils n’ont pas été bien récompensés depuis le début de la saison, notamment face à Montpellier contre qui ils auraient dû prendre un ou deux points. Cela fait partie des match que l’on peut gagner alors on ne va pas aller là-bas en victimes.