Alors que l’US Créteil Handball n’a toujours pas assuré son maintien en Starligue, les Béliers reçoivent Saint-Raphaël vendredi soir (20h30) pour leur dernière sortie à domicile de la saison.
On parlera sans doute de balle de break non convertie. Les joueurs de l’US Créteil Handball auraient pu assurer leur maintien dès la semaine passée sur le terrain d’Ivry. Mais dans un derby chaud bouillant, nos joueurs n’ont pas réussi à ramener les points de Delaune, s’inclinant de six buts (23-29). Les Béliers, qui avaient fait preuve de tant de maitrise pour emporter le match aller, en ont manqué un petit peu en seconde période…“C’est vrai, on a joué de façon individuelle et non collective et nous sommes sortis du projet de jeu. C’est dommage car notre première période a été très bonne. Mais ensuite, nous sommes tombés sur un très bon gardien, on s’est énervé et on a voulu tout faire trop vite. On savait que ça allait être une soirée difficile, et on ne s’était pas trompé” résume notre entraineur Fernando Barbeito.
A deux journées de la fin, le coach Bélier a passé une partie de son weekend sur sa calculette afin de définir les conditions d’un maintien. “C’est vrai que même si on doit surtout penser à ce que nous faisons sur le terrain, on en saura un peu plus après le match d’Istres à Toulouse jeudi soir. Mais on sait que c’est de toute façon notre dernier match à la maison et qu’on veut le gagner pour remercier les supporters qui ont été avec nous toute la saison” continue notre entraineur. Face à Créteil se dressera une équipe de Saint-Raphaël qui a fait “de très belles dernières sorties, contre Paris ou à Toulouse, par exemple. C’est vraiment une belle équipe qui, même si elle n’a plus grand-chose à jouer, voudra terminer du mieux possible sa saison.”
Mais si le résultat sur le terrain sera primordial, certains de nos joueurs devront mettre de côté leurs émotions. Car qui dit dernier match à domicile dit remerciements aux partants après la rencontre, une séquence toujours forte en émotion. “L’an passé, la situation était différente car le maintien était déjà acquis. On sait que les adieux, c’est toujours spécial. Mais là, je veux que les joueurs se concentrent d’abord sur les deux points qu’il faut aller chercher avant de penser à faire la fête.” Histoire de combiner l’utile à l’agréable.