À l’orée de la saison 19-20, c’est un Boïba souriant mais déterminé qui nous a répondu sans détours. Cette année, ce sera difficile mais Créteil est là pour défendre ses couleurs et ses valeurs. Interview.
Boïba, comment te sens-tu après sept semaines de préparation ?
B.S. : Bien. Nous avons effectué une bonne prépa avec des matchs de travail intéressants. Nous nous sommes manqué face à Ivry mais les autres étaient mieux. Dans l’ensemble, nous avons fait du bon travail. À l’entraînement, nous avons bien intégré les deux nouveaux que sont Robin Molinié et Adam Bratkovic. J’ajoute également Étienne Mocquais qui n’avait pas été avec nous depuis longtemps.
Les résultats positifs de la prépa sont encourageants ou lorsque la compétition débute, vous n’y pensez plus ?
B.S. : Si, si, nous y pensons toujours parce que c’est toujours bien d’obtenir de bons résultats même si ce n’est pas la compétition. C’est bon pour la confiance. Nous jouons chaque match pour les gagner. Nous savons que la saison va être difficile. Il faut que l’on apprenne à gagner et la préparation nous pousse dans ce sens.
Montpellier, un gros morceau d’entrée…
B.S. : Lorsque le calendrier est tombé, je me suis dit ça. Dans tous les cas, on doit les jouer. Cela va nous mettre directement dans le bain. Ce n’est pas plus mal parce que l’on va pouvoir se jauger face à une grosse équipe du championnat. Nous y allons sans pression, avec l’intention de bien faire.
Vous êtes scrutés de partout puisque cette saison, tous les matchs sont retransmis sur beIN SPORTS…
B.S. : Oui, c’est un bon en avant pour le championnat. C’est forcément bien pour nous, nos amis, nos familles, nos supporters qui peuvent mieux suivre nos rencontres à l’extérieur. À nous de montrer une bonne image de l’US Créteil Handball et de bien représenter notre maillot.
Ce week-end se déroulait à Limoges, le Trophée des Champions avec PSG contre Montpellier. Tu as fait tes devoirs et analyser le match de ton futur adversaire ?
B.S. : Oui, j’ai un peu regardé le match…
Tu as regardé aussi pour Nedim…
B.S. : J’ai regardé surtout pour Nedim, on ne va pas se mentir (rires). Plus sérieusement, j’ai regardé ça. Montpellier est une équipe qui met beaucoup d’intensité et qui s’engage beaucoup. Ils sont dans le combat, il va nous falloir répondre présent dans le domaine physique.
Sens-tu l’équipe capable de répondre à cet impact constant, tout au long de la saison ?
B.S. : Nous nous sommes préparés pour, avec notre préparateur physique, Christophe Esparre. Tout ce qui est renforcement musculaire ou « cardio », nous avons pas mal bossé avec « Tito ». Nous savons que ça va être un match engagé avec beaucoup de courses. La saison passée, cela a été la recette de plusieurs de nos victoires. Nous avons travaillé pour que, nous, les joueurs puissions tenir sur soixante minutes. Nous pouvons nous appuyer là-dessus. Il va falloir que l’on accentue l’aspect défensif, qui était une de nos forces la saison dernière.
Ailier, arrière, demi-centre, tu seras de nouveau le couteau suisse de l’équipe cette saison ?
B.S. : C’est bien résumé, oui. Je vais être amené à jouer un peu partout, selon les demandes du coach. Je suis à sa disposition. Peu importe le poste, je donnerai toujours le maximum de moi-même.
Mercredi, il va y avoir un duel avec un ancien cristolien, Hugo Descat. Tu y penses ?
B.S. : À vrai dire, je me suis surtout focalisé sur l’équipe de Montpellier à l’effectif pléthorique. Je savais qu’il faisait partie de l’équipe mais je ne me suis pas concentré sur lui. Cela fera drôle de le retrouver sur le terrain, en face. Ça va être bizarre de le voir sous un autre maillot.
Il a gardé les mêmes couleurs…
B.S. : Oui, ça c’est déjà pas mal (sourire). Je suis content qu’il soit de retour dans le championnat français, surtout à Montpellier. J’espère qu’il ne sera pas trop performant face à nous. Au poste ou aux 7m, il est très bon. Il a intérêt à être calme.
Le premier match à domicile sera la semaine prochaine, face à Chartres. Vous avec envie de prolonger cet âme retrouvée à la maison ?
B.S. : C’est clair que l’on a envie que le public reste avec nous. La saison passée, par nos performances et l’image dégagée, nous avons su créer quelque chose avec eux. J’aimerais qu’ils soient de plus en plus nombreux. Créteil a besoin de ça. Cette année, sportivement ce sera plus difficile alors dans les tribunes, on veut des gens qui prennent du plaisir et qui fassent du bruit.