Directeur du Tournoi des Centres de Formation depuis l’année dernière, Jean-Emmanuel VAN BAAR nous présente les enjeux de cet évènement incontournable de l’US Créteil Handball.
Quels sont les enjeux de ce tournoi?
Il y a trois enjeux. Il faut d’abord faire progresser nos jeunes de la N2 et des –18 dans un tournoi de qualité en leur faisant rencontrer des équipes étrangères. Elles apportent un plus parce qu’elles ont souvent un jeu différent et arrivent très motivées. L’année dernière, il y avait Magdeburg, Dormagen et Sabac. Cette année, il n’y aura deux équipes étrangères.
Le deuxième enjeu est de valoriser la formation de l’US Créteil Handball. Et le troisième est de faire du tournoi une vitrine du club. A part la D1, il n’y a pas d’autres grands évènements autour de l’US Créteil Handball. Nous essayons de le pérenniser au maximum même si les efforts financiers sont importants pour l’association.
Nous avons repris la base d’un tournoi qui existait, que nous avons donc remplacé.
C’est la deuxième année que le tournoi se déroule au Palais des Sports. C’est important que les matches soient joués dans cette enceinte?
Oui, c’est déjà plus pratique. Il est aussi plus facile d’attirer du monde au Palais des Sports qu’à Nelson Paillou. Quand je parle de vitrine du club, c’est aussi en fonction du cadre. Le symbole de l’US Créteil c’est aussi cette salle. Nous avons la chance d’avoir un magnifique outil. Et c’est plus facile d’attirer des équipes lorsqu’elles savent qu’elles vont jouer au Palais des Sports. D’ailleurs, nous aimerions bien ouvrir ce tournoi aux équipes espagnoles également.
Les cristoliens sont-ils motivés pour le gagner?
Bien sûr. C’est leur tournoi, ils sont motivés pour le remporter. Mais c’est compliqué parce que les équipes en majorité, jouent le jeu. Ils amènent la grosse équipe. Ils ont conscience que ce n’est pas un tournoi de récompense mais de formation. Tout le monde est motivé pour se jauger, voir ce qui se passe chez l’autre. Cela permet également les échanges.