Ancien gardien cristolien, Fabien Arriubergé revient avec plaisir jouer à Créteil mais n’en reste pas moins déterminer à ramener les deux points à son équipe.
Fabien, comment vas-tu?
Très bien. Nous préparons ce match contre l’équipe de Créteil, qui est important pour les deux équipes. Donc nous sommes concentrés sur le match afin d’être à notre meilleur niveau possible.
Cette rencontre oppose l’avant-dernier au dernier du championnat. Est-ce le match de la mort?
C’est un peu ça, oui. Créteil et Toulouse sont deux équipes mal classées donc nous pouvons l’appeler le match de la mort. Après, nous sommes encore loin de la fin du championnat mais c’est vrai que c’est un peu ça. Il ne va pas falloir se louper, pour chacune des deux équipes.
Jouer le maintien pendant toute une saison, est-ce difficile moralement?
Oui, surtout que nous sommes dans une spirale négative puisque nous avons enchaîné quelques contre-performances contre Cesson à la maison ou contre Paris en Coupe de France. Nous ne sommes pas en pleine confiance même si nous connaissons l’importance du match.
Personnellement, je n’avais pas trop l’habitude de lutter contre le maintien. Déjà l’année dernière, nous nous sommes sauvés sur la dernière journée face à Tremblay. Cette année, c’est un peu la même chose. Donc pour le moral, ce n’est pas évident à gérer mais bon, cela fait aussi partie du sport. Mais c’est dommage que ça tombe contre Créteil parce que c’est un club qui m’est cher. Je suis plutôt surpris de leur place au classement. Ils ont une équipe avec de fortes individualités.
Je suis malheureux pour Créteil.
En cours de saison, Toulouse a recruté Cédric Sorhaindo. Qu’a apporté son arrivée?
Il est arrivé début Décembre. Nous avons enchaîné de suite avec un bon résultat en allant gagner à Aurillac. Après, nous ne l’avons pas eu pendant toute la préparation hivernale. Donc ça pose peut-être quelques problèmes au niveau des automatismes même si c’est quelqu’un de très fort. Mais donc, c’est un peu préjudiciable pour l’instant. Vu que nous ne sommes pas encore réglés, je pense que pour l’instant, nous ne l’exploitons pas au maximum.
Tu as gardé les buts de Créteil pendant quatre ans. Est-ce un match spécial pour toi?
En fait, ça l’était davantage l’année dernière parce que c’était la première fois que je revenais à Créteil en étant parti quelques mois avant. Je jouais face à mes anciens coéquipiers, l’ancienne génération (Henry, Lemonne, Rigault,…). Et maintenant qu’ils sont partis, je ne connais pas grand monde en face même si je connais les dirigeants et les supporters.
Donc ce n’est pas un match spécial au niveau de l’affectif mais au niveau de l’enjeu parce que nous ne devons pas le perdre.
Quel souvenir gardes-tu de ton passage dans le Val de Marne?
C’était très enrichissant pour moi de venir dans un club historique comme celui de Créteil, un club qui compte dans le championnat. C’est pour cela que je suis malheureux pour eux, de leur situation. Mais c’est compliqué puisque nous sommes adversaires. Mon objectif de samedi est de gagner le match.
En tout cas, mes meilleurs souvenirs sont la finale de Coupe de la Ligue que nous avons joué à Albertville, face à Montpellier après avoir éliminé Chambéry. Mais aussi la demi-finale de Coupe d’Europe malheureusement perdue, face à Göppingen. Mais cela reste une belle épopée. Faire une demi-finale de Coupe d’Europe, ce n’est pas donné à tout le monde. Nous avions prouvé que nous pouvions rivaliser avec une équipe comme Göppingen parce que je pense que nous avions mal géré le match aller chez nous. Nous devions partir avec une avance plus confortable.
Donc voilà, ce sont de bons souvenirs dans un club que j’aime bien. J’avais été bien accueilli et j’en suis parti la tête haute. J’ai encore de bonnes relations avec des gens de Créteil.