Capitaine depuis quelques saisons maintenant, l’expérimenté portier revient sur la préparation estivale et les premières rencontres dont il tire déjà les enseignements. Captain Micka est prêt à en découdre.
Après trois matchs de préparation, un premier bilan…
Mickaël Robin : Après quatre semaines, nous sommes contents de nous. Le travail physique commence à ralentir parce qu’il nous faut arriver avec de la fraîcheur pour le début du championnat. Nous préférons faire des matchs que des entraînements (sourire) donc on est contents.
Ce tournoi de Pontault-Combault vous a fait disputer deux matchs en deux jours, pas trop difficile à appréhender ?
M.R. : C’est vrai que le samedi, les jambes étaient plus lourdes. La différence avec des entraînements se joue au niveau mental. Le vendredi, la défaite contre Ivry (37-29) nous a mis un petit coup derrière la tête. Nous avons réagi sans avoir le temps de cogiter avec cette rencontre face à Cesson-Rennes (29-25).
Pour moi, cette défaite face à Ivry est bénéfique. Il était important que l’on se confronte assez tôt à ce genre d’opposition. Plusieurs mecs n’ont pas encore évolué en Lidl Starligue et il va falloir qu’ils apprennent vite. Les matchs de préparation sont là pour ça. Ce revers va nous faire beaucoup de bien pour avancer. C’est une prise de conscience. Ce qu’a fait le groupe l’an dernier est très bien, maintenant il faut faire encore plus. Il faut même tirer un trait. Ce championnat n’a rien à voir, sans dénigrer la Proligue qui est une compétition relevée. C’est juste un handball différent. Il faudra vraiment être prêts.
Comment te sens-tu ?
M.R. : Bien, très bien. Cela fait des années que je touche du bois, que je me sens bien. J’ai enfin terminé mon double projet de reconversion donc je suis enfin à 100%, motivé comme à mes 20 ans. Je suis très excité à l’aube de cette saison en Lidl Starligue.
Avec ta femme, vous avez entamé un nouveau double projet aussi…
M.R. : Oui (sourire), en 2019, on a eu cette chance. La petite a sept mois maintenant. C’est vrai que d’avoir un enfant en bas âge, ce n’est pas évident mais ce n’est que du bonheur. On s’adapte, on dort moins mais on a d’autres ressources mentales, on prend du recul, on a une autre vision de la vie. Il y a beaucoup de positif, malgré la fatigue (rires).
L’intersaison a vu l’arrivée de Robin Molinié qui était capitaine à Chartres. Est-ce une bonne chose pour l’équipe, que des hommes au profil de leader apparaissent ?
M.R. : Oui, plus on a de joueurs cadres, plus on a de leaders et mieux ce sera. Nous sommes une équipe peu expérimentée pour cette division. Tous les joueurs qui veulent prendre des responsabilités sont les bienvenus. En terme de communication, nous avons déjà bien progressé par rapport aux années précédentes. Mais si certains veulent se révéler, ce ne sera que bénéfique.
Sportivement, comment s’est passé l’intégration des quatre nouveaux (NDLR : Ewan Kervadec et Geoffroy Carabasse sont devenus professionnels) ?
M.R. : Pour nous, ce ne sont pas quatre nouveaux parce que Geof’ et Ewan sont avec nous depuis longtemps. On les connait. Pour les deux autres, cela s’est fait très naturellement. Dès la reprise, ils se sont fondus dans le groupe, comme s’ils jouaient déjà à Créteil. On avait l’impression d’être dans la continuité de l’an dernier. Robin et Adam sont de supers mecs. On a pu commencer à bosser d’entrée.
On approche du début du championnat. Créteil débutera à Montpellier, un match forcément spécial pour toi…
M.R. : Ah oui, je suis très heureux de retourner jouer à Bougnol. Ça a été « mon jardin » pendant quatre ans. J’y ai quelques amis. On s’attend à un match difficile mais effectivement, c’est un petit clin d’œil sympa, surtout pour notre retour en Lidl Starligue.