USCHB.fr vous propose cette semaine de découvrir qui se cache derrière l’autre voix du Palais des Sports, “Paulo”. Ce joueur de la S4 qui joue la montée en Régionale, a pris rapidement ses marques alors qu’il est là depuis moins d’un an.
En quoi consiste ta fonction lors des matches à domicile de l’US Créteil Handball?
Je dois lancer de la musique avant et après les matches, pendant les échauffements et la mi-temps. Pendant la rencontre, je mets de la musique sur les buts et les pénaltys. Je peux aussi encourager le public à applaudir et pourquoi pas chanter, à l’aide de ma voix et de rythmes enregistrés par rapport aux rythmes des Hotdogs.
Comment choisis-tu les extraits musicaux que tu diffuses?
Je les choisis tous, ceux pour les pénaltys, pour les serpilleros. Par exemple, pour les pénaltys, j’ai choisi des musiques un peu angoissantes comme celles de l’émission La Quatrième Dimension ou encore Les Dossiers de l’Ecran. Sur les buts, j’essaie de mettre de la musique qui bouge avec pas mal de “basses”.
Sinon, les autres musiques sont un peu choisies en fonction de l’actualité. Je prends des musiques actuelles.
Les joueurs te demandent-ils de passer certaines chansons?
Non. A part Pierre Zouagui que je côtoie sur le MiniHand et qui m’avait demandé de lui passer une musique. Sinon, j’ai vu sur le site du club, les fiches joueurs avec leur musique préférée. Mais comme “Ziggy” revenait trop souvent, je me suis dit que je n’allais pas continuer leur blague (rires).
Guéric m’avait demandé de passer du vieux rock des années 70, façon ACDC parce qu’il trouvait que la musique de maintenant faisait trop “gentillet”.
N’est-ce pas difficile de se concentrer sur les musiques à lancer lorsque le match est captivant?
Non, j’arrive à faire la part de chose. Il faut dire que ce que j’ai à faire, c’est de suivre le match tout en étant un supporter, un supporter avec un micro. Si j’ai envie de dire “Allez Créteil”, je le dis. Contrairement à Marius qui est un peu brimé dans ce sens.
Sinon, c’est un peu stressant de faire ce que je fais parce que je n’ai pas eu de formation en fond et j’ai toujours peur qu’il se passe quelque chose ou qu’il y ait un truc bizarre.
T’est-il déjà arrivé quelque chose d’embêtant?
Au match contre Ivry, la musique sortait de mon ordinateur mais pas sur la sono là-haut. J’ai mis dix minutes à comprendre comment cela marchait(rires).
Tu travailles en relation avec les Hotdogs…
Nous avons essayé de mettre un système en place, fin 2009, au moment de la sortie de leur chanson. Je lance des rythmes pour qu’ils suivent mais tout n’est pas encore au point. Nous allons continuer à perfectionner tout cela pour être plus coordonner.
Comment se passe ta relation avec Marius, le speaker?
Nous nous entendons bien. Nous rigolons. Nous essayons d’animer la salle. Nous nous complétons. Des fois, je dis la moitié du nom et il dit la fin (rires).
Lors du dernier TCF, tu as été le speaker pendant ces deux jours. Quelles ont été tes impressions?
J’ai pris beaucoup de plaisir. J’ai pu bouger, rigoler avec les joueurs, faire des blagues. C’est autre chose que d’être avec les joueurs et d’animer par la voix. Cela me plait aussi. J’aime bien aussi faire des recherches pour préparer mon texte à lire.