A la veille du premier match officiel de la saison, le coach Benjamin Pavoni, qui fait ses débuts sur le banc cristolien, nous livre ses impressions.
Benjamin, quel effet cela procure de revenir à Créteil?
C’est un grand plaisir de revenir au club. J’ai vécu pas mal de choses ici en tant que joueur et en tant qu’entraîneur. Au moment de partir, c’était dans un coin de ma tête de revenir un jour. L’occasion s’est présentée et donc je ne pouvais pas refuser cette opportunité.
Pour rappel, ce n’est pas ta première année en tant qu’entraîneur à Créteil…
Effectivement, j’ai entraîné pendant une dizaine d’années du minihand jusqu’à la N2, en passant par les -18 avec qui nous avons été champions de France. C’était la génération avec Bakékolo.
Parle-nous un peu de ton groupe bien varié…
C’est un groupe de qualité avec pas mal d’individualités fortes. Le tout est de pouvoir les faire jouer ensemble. Nous avons renforcé ce groupe par quatre joueurs, quatre bons joueurs pour lesquels nous avions estimé que ces postes étaient à renforcer: le pivot avec Pierre Montorier, le poste d’arrière droit avec Ivan Stankovic, sur la base arrière avec un demi centre / arrière gauche Fabrice Guilbert et un deuxième gardien Arnaud Tabarand.
C’est un mélange de joueurs formés au club, de jeunes joueurs talentueux et de joueurs d’expérience aussi. Nous souhaitions aussi mettre plus d’expérience dans cette équipe pour pouvoir justement cadrer ces jeunes… Nous avons également quelques joueurs étrangers.
Donc nous espérons que ce mix fonctionnera.
Comment s’est déroulée la préparation?
La préparation s’est plutôt bien passée. Nous sommes partis en stage à Vichy et La Roche sur Yon. Malgré tout, nous avons été inconstants durant la préparation, dû au fait que nous avons eu pas mal de pépins physiques. Pas des blessures énormes mais des petites blessures qui ne nous ont pas permis de travailler avec le groupe au complet en permanence. Ce sont des choses qui arrivent. On a quand même travaillé correctement.
C’est un groupe qui est travailleur. Peut-être qu’avec le nouvel entraîneur que je suis, il y a des nouvelles méthodes avec un temps d’adaptation et de compréhension des choses que je veux. Plus le temps passera, mieux on sera.
Le championnat débute à Sélestat, comment appréhendes-tu ce match?
Sélestat est un adversaire direct, que Créteil connaît bien puisqu’ils se sont joués quatre fois l’an passé. Sélestat nous connaît aussi.
Un adversaire direct chez qui nous allons essayer de nous imposer. Maintenant, on verra ce que l’on pourra faire là-bas mais on y va avec des ambitions.