Le plus capé des cristoliens en exercice sous le maillot, Antoine sait l’importance du match face à Istres. Il espère que l’équipe réagira après la contre-performance face à Dunkerque.
Antoine, tu as passé le cap des 200 matchs disputés sous le maillot cristolien. Qu’’est-ce que cela te fait ?
A.F. : Je ne le savais pas en le disputant. Mais c’était pas mal de le savoir. En plus, je l’ai fait à Nîmes, là où j’avais disputé mon premier match… pour deux victoires. C’est un beau clin d’œil. C’est mon club formateur, depuis que je suis tout petit donc c’est une grande fierté.
L’équipe est passée à côté de sa deuxième période face à Dunkerque. Comment le groupe a réagi après le match ?
A.F. : Nous étions très déçus, pas forcément de la deuxième période mais plus généralement du match que l’on a réalisé. Nous nous sommes faits manger dans l’intensité du match, nous nous sommes faits un peu marcher dessus physiquement. Et nous n’avons pas su répondre au combat qu’ils nous ont imposé en deuxième période. Je pense que c’est en cela que l’équipe a été un peu blessée en sortant du match. Tactiquement, ils avaient très bien travaillé leur match, ils ont réussi à nous contrecarrer sur à peu près tout ce que l’on pouvait proposer en attaque. Nous avons donc eu un sentiment… pas d’impuissance, mais que l’équipe en face avait bien préparé ce match et nous avait marché dessus. Nous attendons une réaction au prochain match, contre Istres qui est de surcroît, un concurrent direct au maintien. Nous n’avons pas le droit de passer au travers.
Créteil se déplace à Istres, une équipe difficile à manier chez elle…
A.F. : Oui, d’autant plus avec ces joueurs-là, morts de faim. On sait que cela va être un match très difficile, un gros combat, un match qui vaut plus que deux points même si, s’il y a un vainqueur, il ne remportera que deux points. Psychologiquement, cela peut atteindre une équipe ou l’autre. Istres joue très bien au handball, défend très bien avec deux bons gardiens depuis le début de la saison. Ils sortent d’un très bon match face à Aix en coupe ce week-end. Il va falloir faire un très gros match, un peu comme à Nîmes, si l’on veut espérer gagner là-bas.
Dans cette lutte pour le maintien, Istres a aussi gagné des points bonus face à Saint-Raphaël…
A.F. : Oui, tout comme nous face à Nîmes alors que l’on a perdu deux matchs à la maison, que l’on aurait peut-être pu gagner. C’est un match charnière pour définir notre début de saison, s’il est bon ou pas. Et si nous sommes sur la bonne voie.
Dans l’effectif d’Istres, il y a des têtes connues…
A.F. : Grosas, tout le monde le connaît. Ceux qui l’ont vu à Créteil s’en souviennent encore (sourire). Son intensité défensive, sa joie de vivre à l’entraînement. C’est une personne qui ne laisse pas indifférent. Ce sera forcément un plaisir de le retrouver sur le terrain.
Arnaud Tabarand avait eu quelques complications sur sa fin de parcours cristolien avec sa blessure mais il a su rebondir et retrouver un club de Lidl Starligue. Je connais également des joueurs avec qui j’ai évolué en sélection comme Nicolas Boschi. Et Guillaume Crépain par le Beach Handball. Ça va faire plaisir de revoir toutes ces têtes même si on ne sera pas forcément potes pendant 60 minutes (rires).
La Coupe de la Ligue suivra rapidement avec un match à Tremblay. La semaine à deux matchs est-elle différente à gérer ?
A.F. : On n’y pense pas. On est concentrés et focalisés sur Istres. C’est vrai qu’on n’aura pas trop de temps pour s’éparpiller sur la prestation à Istres. Ce sera un derby, un match de coupe qui n’est pas forcément un objectif du club mais la saison passée, Tremblay nous a sorti en coupe de France, à la maison, aux pénalties. Donc il y aura une revanche à prendre, chez eux.