A quelques jours de son premier match au Palais des Sports sous les couleurs cristoliennes, Arnaud Tabarand livre ses premières impressions à USCHB.fr.
Arnaud, comment vas-tu ?
Très bien. Je n’ai aucun problème physique. Mis à part la première défaite qui nous a un peu déçus et frustrés, tout va bien. Il n’y a pas de soucis particuliers. Tout se passe bien avec l’équipe. L’intégration s’est très bien déroulé. Je suis très content d’être à Créteil.
Justement, comment s’est passé cette intégration ?
Tout cela s’est passé naturellement. Je connaissais déjà quelques joueurs avec qui j’ai joué : Frédéric Bakékolo en Equipe de France Juniors, Olivier Nyokas au Paris Handball et Ivan Stankovic à Irun. Après, je connaissais un petit peu de vue les autres. Créteil était en ProD2 donc nous nous sommes croisés.
Comment s’est déroulé ton arrivée à Créteil ?
Kamel Remili et Guéric Kervadec m’ont contacté en cours de saison dernière. Ensuite, j’ai pris la décision de signer à Créteil parce qu’il y a un bon projet, ambitieux, même si nous savons que la première année va être difficile. C’est un bon challenge. Par rapport aux autres propositions que j’ai reçues, j’ai préféré l’US Créteil Handball.
La vie à Créteil… ? Tu es bien installé ?
Très bien installé. Tout se passe bien. Pour la famille, ça va très bien.
Certains gardiens aiment tels types de défense. As-tu une préférence ou t’adaptes-tu au jeu des défenseurs ?
J’ai une préférence pour la 6-0. C’est aussi pour ça que mes choix ont porté sur l’US Créteil. J’aime bien aussi tous les types de défense. J’arrive à m’adapter par rapport aux joueurs qui défendent. Mais je vais plus m’adapter par rapport aux défenseurs avec qui je vais être plutôt que de mettre des principes en place, stéréotypés plus qu’autre chose. J’arrive à compléter par rapport à la force du défenseur.
Pour te connaître un peu, quel personne es-tu ? Gueulard ou réservé ?
Je suis plutôt quelqu’un qui chambre un peu sur le terrain. Après, j’encourage pas mal. S’il y a des choses qui ne vont pas, je vais les dire. Mais pas méchamment. C’est davantage pour le dire rapidement et améliorer les choses rapidement. Nous sommes là pour essayer de s’améliorer quand ça ne va pas. Et quand ça va, tant mieux. J’encourage plus qu’autre chose mais je chambre un peu les adversaires. Les gens me connaissent comme ça. Cela doit être parce que je suis gardien de but. J’en ai besoin. Après, il faut que ce soit dans le raisonnable. Mais c’est dans mon caractère. Je fais un peu le show avec la salle.
Ta première sous les couleurs cristoliennes à Sélestat…
Nous avons perdu. C’était un match moyen. A priori, j’aurais pu faire beaucoup mieux. Je pense que j’aurais pu sortir un tir à l’aile et un pénalty pour que nous gagnons le match. Je suis donc frustré. Ce n’est pas une mauvaise entame mais ce n’est pas non plus une super entame. En plus, la défaite est au bout. Si on avait gagné, je t’aurais dit que c’était un match moyen +. Donc j’aurais pu être plus décisif.
Apprends-tu aux côtés de Dragan Jerkovic ?
J’ai toujours appris des gardiens qui étaient avec moi. Aujourd’hui, j’ai 25 ans. J’apprends toujours un peu. Avec Dragan, je ne prends pas tout parce qu’il a une façon atypique de goaler. Je ne peux pas faire forcément parce qu’il a cette manière de lever les bras, ou se positionner. C’est difficile pour moi de faire la même chose. Je prends ce qu’il fait à l’aile parce qu’il est pas mauvais. Il est bon également dans les six mètres et les pénaltys. Ce dernier point est d’ailleurs mon point faible.
J’ai mon style et je prends des petites touches. Surtout par rapport au match à venir, lorsque l’on analyse l’équipe que l’on va rencontrer.
Quelle a été ta meilleure doublette ?
Cela reste Erevic, un norvégien à Irun. J’avais 17 ans. Il était gardien international, 23 ans. Il goale de façon nordique, en bas. Très souple. Cela reste ma meilleure doublette parce que j’étais jeune, j’avais envie d’apprendre. C’est avec lui que j’ai appris le plus de choses.
Dimanche, vous recevez le Paris Handball, un club que tu connais…
Oui, j’y ai joué un an. Cela a changé mais il y a de jeunes joueurs qui ont pris les choses en main. Je pense à Nyokas, Claire, Ortega,… Tous ces jeunes qui étaient là quand j’y étais. Ils ont réussi à percer.
Ce match va être difficile. Ils sont forts individuellement. Il faut réussir à les prendre et à défendre dessus. Et je pense qu’après, ça peut le faire. Sélestat nous l’a montré, en LNH il faut gagner à domicile.