Alors que son équipe a perdu son premier match de championnat à Nancy (24-21), le demi-centre Pablo Marrochi lucide, n’élude pas les problèmes et attend une chose : la victoire.
Pablo, on vous imagine déçus après ce début de championnat…
P.M. : Oui, même très déçus. Nous abordons bien le match match au niveau défensif. Mais nous n’étions pas très bons à la finition, en attaque. Personnellement, je n’étais pas bon du tout et j’attends vendredi pour tourner la page et enfin lancer la saison. C’est dur à encaisser parce que je ne m’attendais pas à cette prestation de notre part. C’est le début mais il faut que l’on oublie ça. C’était un joker, peut-être le seul que nous allons dépenser dans la saison. Mais il faut que l’on continue à travailler.
Comment explique-t-on ces difficultés dans le dernier geste ?
P.M. : Il faut dire que le gardien en face, était très bon. En face, nous n’étions pas bons à la finition. Pour ma part, je n’ai tiré que deux fois. Ça me trotte dans la tête qu’un arrière gauche ne fasse que deux tirs dans le match.
Obrad Ivezic (NDLR : le gardien de Nancy) a fait vingt arrêts, ce sont vingt occasions que nous n’avons pas concrétisées. Nous avons sûrement un problème de finition et nous devons le travailler.
Une victoire serait le déclic pour peut-être devenir cette équipe que tous – dirigeants, joueurs, supporters – attendent de Créteil.
Pablo MARROCHI
Vous allez vouloir rebondir tout de suite contre Vernon…
P.M. : (il coupe) Nous n’avons pas d’autres options. Nous ne devons pas nous mettre la pression de gagner absolument mais durant la préparation, nous avons fait de bons matchs avec de mauvais moments. Cela arrivera par le travail. Il nous faut tout de suite, rebondir et ça passe par la victoire. Je trouve que contre Nancy, nous avons tout de même joué mais sans marquer.
Il nous manque la victoire parce que dans le vestiaire on se sent bien, dans le club aussi. Je pense que ça serait le déclic pour peut-être devenir cette équipe que tous – dirigeants, joueurs, supporters – attendent de Créteil.
Vernon est un match spécial pour toi. Comment vas-tu l’aborder ?
P.M. : Je vais l’aborder comme tous les matchs. Enfin, pas comme celui de Nancy. Je porte désormais les couleurs de Créteil et je joue pour ce maillot à 1000%. Ce sera sûrement plus particulier au retour, au Grévarin. Cela reste particulier parce que c’est contre mon ancienne équipe pour laquelle j’ai joué trois ans. Je vais essayer de donner mon maximum pour gagner ce match.