Vous vous demandez certainement : « Mais Anzuini, d’où ça vient ? » Corse ? Italie ? Cote d’Azur ? Eh bien perdu ! Notre ailier droit, s’il a bien quelques lointaines origines en Italie (« même si je ne parle pas un mot d’italien, à mon grand regret »), est pourtant né….en Picardie. « J’en ai quelques souvenirs, puisque je suis resté là bas jusqu’à douze ans. Mais je me souviens qu’il ne s’y passait pas grand-chose. » Merci de nous vendre du rêve, donc. La famille met ensuite le cap sur l’Alsace, avant qu’Aymeric arrive en région parisienne il y a trois ans, à son arrivée au centre de formation de Créteil. « Quitter l’Alsace, ça a été, c’était un choix réfléchi. C’est sûr que les premiers mois, seul, c’est un peu compliqué, mais il y a tellement de choses à faire ici que je ne regrette rien » sourit notre gaucher.

En parlant de choses à faire, notre jeune Bélier s’est récemment mis à la photo. Entre deux entrainements et deux sorties culturelles, il se balade dans Paris, appareil à la main. « C’est encore quelque chose de tout neuf. J’ai appris un peu par moi-même, avec des conseils sur Internet » explique Aymeric. Sujets de prédilection pour l’instant : des portraits, dans Paris, avec un peu de paysages et d’architecture. Mais pour l’instant, hors de question de faire de la photo plus qu’un passe-temps, car c’est bien le handball qui occupe la majeure partie de ses journées : « C’est certainement quand je suis venu à Créteil que j’ai réalisé que je pouvais en faire mon métier. Avant, c’était plus avec les copains, pour rigoler. »
Avant, le handball, c’était aussi avec son frère Maël. Le jumeau évolue aujourd’hui en Proligue, à Strasbourg. Quand il a été l’heure de s’émanciper pour Aymeric,on pourrait croire que la séparation a été difficile. Mais en fait…« Tout le monde pense que les jumeaux sont toujours hyper proches. On s’aime beaucoup, mais ça va, on arrive à être loin l’un de l’autre quand même ! » Il n’empêche que notre ailier retourne régulièrement en Alsace, puisque son amie et toute sa famille y vivent encore. C’est peut-être là qu’il s’imagine dans dix ans, « en tout cas, sans doute pas à Paris, car j’ai besoin d’espace ». Ou peut-être ailleurs, puisque voyager ne lui fait pas peur.