Guynel, les troupes vont mieux. L’équipe a confirmé avec sa troisième victoire de rang, face à Cherbourg…
G.P. : Oui. On a tous compris que l’on avait fait un mauvais début de saison et qu’il fallait se remotiver. Franchement, ce que l’on est en train de faire, c’est pas mal. Il faut qu’on continue jusqu’à la fin de l’année 2017. Il nous reste trois matchs de championnat et nous allons déjà commencer par Istres. Mais c’est très bien.
On sent que vous avez appris sur votre parcours. Vous revenez de loin et du coup, vous semblez ne pas vous enflammer en prenant les matchs les uns après les autres…
G.P. : C’est exactement ça. Nous nous disons que nous jouons chaque match , indépendamment de l’autre. Il ne faut pas que l’on se pose trop de questions.
Ce soir, Istres, vendredi d’après Nice : deux gros défis du sud ?
G.P. : Oui mais nous allons déjà nous concentrer sur Istres. Surtout eux parce qu’ils sont deuxièmes, qu’ils jouent bien, qu’ils sont difficiles à manœuvrer à domicile. Nous allons essayer de produire la même chose qu’à Billère, nous donner à fond. Nous sommes motivés, nous avons retrouvé une équipe qui a envie de jouer et ça fait plaisir.
Tu vas jouer les montées de balle pour te confronter à ton ancien coéquipier, Vaidotas Grosas ?
G.P. : (rires) Christophe (NDLR : Mazel) veut que je les joue plus souvent. Je le fais un peu plus, c’est déjà bien. Il faut que je continue comme ça. Après, aller tirer sur Grosas, ce n’est jamais facile (sourire). On a quand même hâte de le voir.
Avec quel coéquipier aimes-tu te retrouver en défense ?
G.P. : Oh c’est compliqué. Avec Jérémy (NDLR : Toto), on a l’habitude de jouer ensemble, on s’entend bien. On n’a pas besoin de communiquer pour se comprendre. Avec Yoann (NDLR : Gibelin), il est encore jeune mais il a envie. C’est bien ce qu’il fait. J’aime défendre avec lui. Au milieu, on a tous envie. Et en plus en ce qui concerne Issam (NDLR : Tej), Toro (NDLR : Muhamed Toromanovic),… je n’ai pas de préférences. J’aime défendre.
Et toi, tu vas bien ?
G.P. : Ça va mieux, je pense que tout le monde avait encore un peu la tête à la descente parce qu’elle nous a fait *****. Mais on a digéré et je me remotive.
Tu sens que tu peux te lâcher encore plus ?
G.P. : Oui, je sens que je peux mieux faire. Je le sais, je le pense. Ce n’est pas tout le temps évident. Il faudrait que je joue un peu plus les montées de balle, que je shoote. Déjà, je me concentre sur la défense et après, l’attaque, on verra.