Découvrez les réactions d’après-match des deux coaches de la rencontre Créteil-Chambéry (29-29).
Mario CAVALLI, entraîneur de Chambéry Savoie
Il nous a manqué des arrières performants, de la profondeur. Timothey N’Guessan, Damir Bicanic ou encore Mario Anic n’ont pas apporté de profondeur. Ensuite, nous galérons pour revenir avec Benjamin et Guillaume Gille pas à leur poste.
Créteil n’a pas volé son match nul. Nous regrettons juste de ne pas avoir gagné après avoir mené à deux minutes de la fin. Nous avons le match et on leur donne. Même s’ils ont bien joué le coup et que sur l’ensemble du match, c’est logique.
Il ne faut pas oublier que l’an passé nous avions perdu ici, alors il faut se dire qu’il y a du progrès (sourire).
Benjamin PAVONI, entraîneur de l’US Créteil Handball
Cela fait quelques matches que nous faisons preuve d’un état d’esprit irréprochable. Maintenant, nous savons que cela passe évidemment par là. Pas seulement mais l’état d’esprit est le minimum que nous pouvons demander.
Portés par ce public en chaleur, nous avons été capable de grandes choses. Et ce soutien est très important pour les joueurs. Nous l’avons vu, ils en parlent souvent. Nous avons besoin d’avoir un public qui nous soutient. Ce soir, ils ont été poussés par ce formidable public et c’est super.
Nous savons que pour gagner un match de nos jours, il faut marquer sur grand espace et jeu rapide. Nous avions insisté sur ce point-là. Nous avons été capable de le faire à certaines périodes mais pas sur tout le match parce que nous étions un peu juste au niveau des rotations. Sur ce match, Ivan Stankovic revient de blessure et n’a pas forcément soixante minutes dans les jambes. Fabrice s’est fait mal au genou.
Je crois que l’état d’esprit vient aussi du fait que nous avons retrouvé un groupe qui travaille à l’entraînement. Depuis le début de l’année, nous tournions à sept ou huit joueurs, c’était difficile. Nous avons besoin de tout le monde. Même ceux qui ont joué ce soir, ont apporté leur pierre à l’édifice. Je pense à Pierre Zouagui, Adrien Ballet ou encore Arnaud Tabarand qui ont fait ce qu’il fallait à un moment donné du match. Même si ce n’était pas pour longtemps, ils ont fait ce qu’il fallait pour que nous puissions remporter ce point.
Je n’ai pas été éduqué à jouer un match en voulant le balancer. Nous allons jouer à Sélestat en quart de finale de Coupe de la Ligue samedi en voulant forcément le gagner. Le huitième contre Ivry nous a certainement aidé à lancer la dynamique dans laquelle nous sommes. Une place dans le Final Four, nous n’allons pas nous en priver. Si nous pouvons l’obtenir à Sélestat, nous allons nous donner à fond.