22-04-2010 Que font les anciens ?
Suite de notre rubrique des anciens avec le sympa demi-centre Benjamin Desgrolard qui est retourné à Massy en Nationale 1. En parallèle de la lutte pour l’accession en D2, il poursuit ses études en Communication.
Benjamin, que fais-tu maintenant ?
Je joue à Massy en Nationale 1. Sinon, je suis en très bonne voie pour obtenir ma Licence en Communication et je suis en alternance avec la Mairie de Massy.
Comment se passe ta saison ?
Ma saison se passe moyennement en raison de ma blessure à l’épaule qui persiste. J’ai une lésion du bourrelet antérieur et postérieur, cumulée à des tendinites régulières dues à ces lésions. J’ai mal quasiment sur chaque shoot. Donc je change ma façon de jouer. Je suis plus passeur et presque pas en pénétration. Le problème est que je dois oublier mes shoots en appui, ce que j’aime faire le plus donc c’est un peu embêtant. En fait, c’est ce geste là qui a fait « exploser » mon épaule. Un geste qui n’est anatomiquement pas normal. Le chirurgien m’a dit que j’avais une épaule de trente-cinq ans. Mais rien n’est définitif. Je vais profiter de la trêve estivale pour muscler mon épaule afin de moins solliciter mon tendon. Et puis, je vais voir l’année prochaine comment cela se passe.
Pour ce qui est de l’équipe, nous sommes mal embarqués parce que nous avons perdu à Bordeaux avec un arbitrage plutôt incohérent. Du coup, pour l’accession en D2, notre destin n’est plus entre nos mains.
Meilleur souvenir? La finale de Coupe de la Ligue contre Montpellier à Albertville.
Tu as donc été longtemps blessé …
Oui, depuis Août. J’aurais dû m’arrêter au milieu de l’année pour me reposer un mois. Le problème est que nous avons perdu des joueurs sur la base arrière. Etant en effectif réduit, l’équipe avait besoin de joueurs dont moi. Et cela n’a pas aidé pour ma blessure.
Que comptes-tu faire dans les années à venir ?
Cela va dépendre de mon épaule. Mais déjà, j’ai re-signé à Massy pour monter si nous ne montons pas cette année, ou pour se maintenir en D2 si nous sommes montés. Sinon, je pourrais répondre à cette question en Janvier ou Février prochain, quand nous aurons des nouvelles de mon épaule.
Sinon, je veux travailler, dans la Communication.
As-tu déjà évolué contre l’US Créteil depuis ton départ ?
Non.
Es-tu revenu en tant que spectateur au Palais des Sports ?
Oui, je suis venu voir Créteil-Aurillac et Créteil-Toulouse. Le premier a été très dur moralement. Pour le coup, j’ai vu des match pour le maintien. J’ai été triste. Le deuxième était aussi un match défensif où les deux équipes étaient très crispées. Je n’ai pas eu droit aux matches contre Ivry et Dunkerque. Je vais essayer de venir à un des trois derniers matches à domicile.
J’ai pu constater que les supporters sont toujours les mêmes. Les Hotdogs continuent à venir malgré la position du club. Ils encouragent encore avec aplomb.
Mais je me mets à la place des joueurs et cette situation de jouer le maintien doit être difficile à gérer.
Quel est ton meilleur souvenir à Créteil ? Y a-t-il quelque chose en particulier que tu retiens de Créteil ?
La finale de Coupe de la Ligue contre Montpellier à Albertville. Il n’y a pas photo. Je pense que c’était au niveau de ma carrière, le passage le plus important. Derrière, la Coupe d’Europe était vraiment sympa. Je me souviens du match contre Elverum. On ressent un parfum particulier même si au final, nous ne sommes pas allés assez loin. Mon gros regret serait celui-là. Nous avons été éliminés en huitièmes de finale par Ivry sans avoir rencontré un club allemand ou espagnol. J’étais déjà hyper déçu au moment du tirage parce que nous savions qu’à ce moment là, Ivry était plus en forme que nous. De plus, c’était une équipe française.
Quel est ton match « souvenir » à Créteil ?
Ce qui m’a vraiment plus, ce sont les stages à l’étranger. J’ai trouvé cela vraiment bien en tant que joueur, que ce soit le tournoi à Balajuka ou des matches contre des équipes comme Kielce ou autres. J’ai vraiment aimé ça. C’est vrai que sur le coup, c’est dur de faire sa valise tous les trois jours au mois d’Août. Mais c’est vraiment un bon souvenir. Certains tournois n’avaient rien d’amical.
Après, les matches au cas par cas, il y a tous les matches serrés au Palais des Sports avec une super ambiance. A l’extérieur, il y en a un qui me vient. Je me souviens de ce Montpellier-Créteil où nous perdons de deux ou trois buts en ayant été vraiment bons. Il était diffusé sur Eurosport.