A 48 heures du déplacement à Besançon, retrouvez en exclusivité une interview de Vincent MORENO, le virevoltant ailier droit de l’équipe pro…
Vincent, l’USC est deuxième de ProD2. On sent de la sérénité dans votre jeu.Cette confiance en vous-même est-elle palpable?
Je pense que nous sommes sur une bonne dynamique. Enchaîner les victoires, c’est ce qui nous a manqué l’année dernière. Nous restons sur cinq bons résultats sur lesquels nous sommes invaincus. Je pense que cela se ressent sur le terrain, que nous sommes plus sereins. Même dans les moments un peu plus tendus, nous parvenons à redresser la barre plutôt rapidement. Mais c’est vrai que ce serait bien d’enterrer le match de cinq ou six buts plutôt que de se faire rattraper à chaque fois.
Justement, vous ne parvenez pas à tuer les matches lorsque vous avez de l’avance au score…
Oui, nous n’y arrivons pas du tout. C’est vrai que l’on passe par plusieurs phases dans un match. Mais bon, nous gagnons les matches, même en faisant ça. Nous apprenons donc il y a bien un jour où nous allons avancer.
C’est plus facile de travailler là-dessus, de se dire que vous êtes perfectibles mais que malgré cela, vous gagnez quand même?
Exactement. Nous ne gagnons pas les matches de la plus belle des manières mais les résultats sont là pour l’instant. Pas avec dix buts d’écart à chaque fois mais je pense que nous faisons des efforts et que nous nous améliorons de match en match. Tous les adversaires sont différents. Il y en a qui posent plus de problèmes que d’autres. En soi, je pense que l’on parvient à maintenir un certain niveau même si l’on a quand même quelques faiblesses de temps en temps.
Jouer contre des équipes qui font leur match de gala contre vous, cela ne vous met pas trop de pression?
Non, je crois que l’on n’y pense pas. Nous ne nous prenons pas la tête à nous dire que nous sommes une grosse équipe ou pas. Nous avons besoin de retrouver confiance en nous, de jouer, de retrouver notre jeu que nous n’avons pas spécialement eu l’année dernière. Et c’est ce que nous prouvons sur le terrain, je pense. Nous ne nous posons pas la question de savoir si l’équipe est plus ou moins forte. Nous faisons nos matches. Nous gagnons. L’objectif commun est de gagner tous nos matches pour remonter le plus vite possible. Il n’y a pas plus de questions à se poser.
Comme chaque mercredi, vous avez analysé votre adversaire à la vidéo. De quoi allez-vous vous méfier à Besançon?
Ils sont avant-derniers. C’est une équipe qui ne lâche rien. Ils ont perdu d’un but seulement à Nancy, la semaine dernière. Leur défense est très agressive, voire limite parfois. Nous nous préparons à un combat. Mais nous allons jouer notre jeu.
Vous avez gagner tous vos matches au Palais des Sports, vous avez battu Mulhouse. Vous êtes donc invaincus en Île de France et dans l’Est. Maintenant, il faut le rester?
(Rires) Oui, nous pouvons faire ça comme ça. Nous n’avons pas beaucoup de jokers. Nous en avons déjà cramé un à Billère, un demi à Aix. Il ne nous en reste pas énormément donc il nous faut gagner un maximum de matches dans cette première phase pour arriver en janvier et voir où on en est. Nous n’avons pas de jokers à donner comme ça.
Tu effectues un bon début de saison. Comment te sens-tu?
Les deux premiers matches ont été compliqués. Les trois suivants, cela a été mieux. Contre Sélestat, je fais une première mi-temps convenable mais une deuxième catastrophique. En attaque en tout cas, parce qu’en défense, cela a été. J’ai hâte de me rattraper dès Besançon pour prouver à tout le monde que je peux apporter quelque chose à cette équipe.