Scoreur durant les derniers matchs, l’arrière gauche a envie de faire parler la poudre à l’aube d’une ligne droite importante face à des concurrents directs au maintien.
Yoann, comment ça va ?
Y.G. : Ça va bien. On a un beau mois qui s’annonce devant nous. On a hâte de disputer tous ces matchs importants.
Tu sembles en forme, en ce moment, notamment offensivement comme à Montpellier (7 buts) et Nantes (6 buts) où tu t’es plutôt bien exprimé…
Y.G. : Les coéquipiers ont confiance en moi, j’essaie de leur rendre au maximum. En ce moment, je suis plutôt en réussite. À moi de tout faire pour que cela continue, pour tout le monde, pour que cela bénéficie à l’équipe. Parce que pour l’instant, je marque mais on ne gagne pas et le principal reste de prendre des points.
C’est vrai que j’aime jouer lancer, c’est ma façon de jouer, des positions plus préférentielles pour moi. J’essaie aussi de rendre la pareille à mes coéquipiers comme Robin Molinié sur des tirs faciles par exemple. À son image, à mon image, à l’image d’Ewan Kervadec aussi qui est très bon en ce moment, à l’image de tout le monde qui fournit un gros travail, que les résultats soient positifs et que l’on aille chercher la victoire ensemble.
Contre les gros du championnat, Créteil a été loin d’être ridicule. Est-ce que cela donne de la confiance pour affronter les concurrents directs qui s’annoncent ?
Y.G. : Ce que l’on s’est dit c’est que jouer les gros, cela nous a permis de travailler, de nous jauger. On voit que ce que l’on produit n’est pas si mal, même si cela ne se ressent pas au classement. Mais on produit un contenu qui est intéressant et nous devons maintenant le faire fructifier face à des équipes un peu plus à notre portée. Tous les matchs sont tout de même potentiellement gagnables. Il faut que l’on tienne tête à tout le monde.
Vous attendez-vous à appréhender différemment ces matchs pour lesquels le ballon vaut plus cher ?
Y.G. : Sur ces matchs, tous les ballons valent cher. Le score est assez serré. Il faudra bien géré les écarts qu’ils soient positifs ou négatifs durant lesquels il ne faudra pas trop sombrer. On va enchaîner tous les trois jours même s’il y a beaucoup d’incertitudes dues à la crise sanitaire. Mais à ce moment précis, le championnat est comme ça. On se prépare à livrer bataille, prendre des points et se faire plaisir sur le terrain. On veut tous remonter au classement parce qu’on est derniers et pas maintenus.
“Les équipes ne vont pas nous laisser passer devant, c’est à nous de prouver que l’on mérite notre place dans l’Élite et qu’on mérite de se maintenir.“
Créteil est à sa place ou n’est pas à sa place ?
Y.G. : Pour moi, nous ne sommes pas à notre place parce que l’on a joué tous les cadors du championnat. On a prouvé que l’on pouvait espérer à des meilleures places. Mais les équipes ne vont pas nous laisser passer devant, c’est à nous de prouver que l’on mérite notre place dans l’Élite et qu’on mérite de se maintenir.
Chartres, une équipe rugueuse, vous vous attendez à un gros combat ?
Y.G. : Tous les Créteil/Chartres n’ont jamais été des longs fleuves tranquilles. Cela a toujours été une grosse bataille donc il va falloir que l’on soit prêts. Il faudra aussi tenir sur la longueur. On a bien travaillé cette semaine alors on est confiants. Il y aura la vérité du terrain.