Malgré sa blessure qu’il l’a tenue écarté des parquets durant un mois et demi, Sambou Sissoko, jeune prometteur de l’US Créteil Handball, a effectué une belle saison au sein du collectif de la N2 et a montré de belles choses en D1.
Sambou, comment s’est passé ta saison?
Bien, elle s’est bien passé. Elle a été normale. J’ai travaillé.
Quel a été ton rôle dans l’équipe de N2 ?
Je n’ai pas eu de rôle particulier mais c’est sûr que le fait de jouer pour la D1 et le week-end d’après pour la N2, je me devais de vraiment bien jouer. Je devais prouver que je méritais de jouer dans cette équipe. Je devais aussi montrer qu’en jouant avec la D1, j’ai appris des choses, j’ai emmagasiné de l’expérience. Du coup, je ne pouvais pas commettre les mêmes erreurs en N2 qu’en D1. Et je dois être au service de l’équipe.
Encore en centre de formation pour deux ans, comment vois-tu l’évolution de ta carrière ?
Personnellement, mon but est de devenir professionnel. L’année prochaine, on m’a dit que j’allais jouer en D2. Mais je prépare déjà cette année qui va venir. Je tiens à me tenir prêt le plus tôt possible. Grâce aux entraînements effectués avec la D1, j’ai franchi un niveau supérieur. Je m’entraîne bien avec eux mais pour l’année prochaine, il ne faut pas que je sois au niveau. Il faut que je sois encore meilleur, chaque jour. Il faut que j’apporte quelque chose, comme si j’étais en N2. Je dois être important et on doit pouvoir compter sur moi. L’année prochaine, je tiens à me battre et à ce qu’on remonte en D1. Ce sera également l’année de mon Bac. Je vais tout faire pour l’avoir.
C’est quelque chose d’important, de continuer les études en parallèle du Handball ?
Oui. Et le club me pousse beaucoup dans ce sens. C’est une bonne chose. Mais j’espère avoir mon Bac parce qu’en suite, je ne souhaite pas continuer l’école. Je veux vraiment réussir dans le Handball et devenir professionnel dans deux ans.
Je suis content de faire partie de l’aventure pour la remontée
On sent que tu as conscience que rien n’est acquis
Exactement, rien n’est acquis. Je sais que je dois travailler. Donc je travaille. Mais pas pour être au niveau, mais pour être au-dessus. Je suis pivot et ce poste n’est pas le plus simple. C’est très dur. Et pour un jeune comme moi, avec la chance d’être accepté pour jouer avec eux, je me dois de leur rendre leur confiance en étant vraiment bon sur le parquet. Donc je vais travailler. C’est pour cela que je n’ai pas pris de vacances.
Je suis peut-être frimeur en dehors mais sur le parquet, après avoir été entraîné par Franck Chupin, Benjamin Pavoni ou encore Pascal Person, ces entraîneurs m’ont montré la culture du travail. Donc je sais qu’il faut que je travaille.
La descente du club en D2 t’a-t-elle atteinte ?
Plutôt oui. Je suis au club depuis longtemps. Je l’ai toujours connu en D1. Je venais voir les matches, j’ai connu les quelques années galères. Mais je suis content de faire partie de l’aventure pour la remontée. Je suis fier que l’on me fasse confiance pour cet objectif. Je suis de nature combative, je sais que la D2 n’est pas une partie de plaisir. Je tiens à voir ça l’année prochaine. Cela ne me fait pas peur, je suis juste excité. Que ce soit à Créteil ou n’importe où, en échec ou en réussite, je vais me battre parce que je n’ai pas le choix. Personne n’a le choix. Nous devons remonter le club. Nous devons montrer sur le terrain que nous méritons notre place en D1.
Des pivots comme Guéric Kervadec et Yannick Limer sont-ils importants dans ta formation ?
Je m’entraîne avec eux depuis près de deux ans, à 17 ans. J’ai de la chance. Cela se passe bien. Guéric me montre des choses aux entraînements, en matches. Yannick est là en défense pour me dire « Sambou, oriente toi, replace toi.. regarde là.. ». Ils sont là pour m’encadrer et me recadrer. Guéric a un rôle important parce qu’il nous apporte beaucoup sur ce poste par rapport à son expérience.