Trois jours après la victoire à Nîmes, Créteil remet le « blanc » de chauffe pour recevoir – enfin – Dunkerque. Juste le temps de discuter avec Dylan Soyez de cette première victoire, de ces matchs qui s’enchaînent enfin.
Après la victoire à Nîmes (22-25), dans quel état d’esprit est le groupe ?
D.S. : Positif. Gagner à Nîmes en n’encaissant que 22 buts, c’est une réelle performance. Nous avons réalisé un match très complet. Cela nous donne des raisons de croire que l’on peut réaliser de grandes choses. Et cela passe aussi par le match contre Dunkerque. Nous devons garder cet état d’esprit.
L’état d’esprit, est-ce ce qui a manqué à Limoges pour l’emporter ?
D.S. : Les deux matchs sont semblables, oui parce que l’on a beaucoup mené. Contre Limoges, notre coup de mou de huit minutes en fin de match nous a été fatal mais on vient mourir à un tout petit but. Dans l’état d’esprit, on y était mais il nous a peut-être manqué un peu de fraîcheur, étant donné le contexte (NDLR : deux matchs reportés sur quatre). C’est peut-être ce qu’il nous a manqué contre Limoges.

Tu as souligné le peu de buts encaissés par ton équipe contre Nîmes. Est-ce une préparation pour Dunkerque qui a une défense de fer ?
D.S. : Dunkerque a une défense solide, ils s’appuient dessus pour gagner leurs matchs. J’espère que l’on sera dans la continuité de notre match à Nîmes. Sur leurs trois premiers matchs, les dunkerquois n’ont pas dépassé les 25 buts encaissés. On sait où on va.
En tout cas, même avec une jauge limitée, on a hâte de retrouver le PDS et nos supporters. On espère que ça poussera un petit peu.
Dylan Soyez
Malgré la bonne défense, vous n’avez pas eu beaucoup de contre-attaques à Nîmes…
D.S. : Oui, on connait le jeu de Nîmes. Ils replient assez rapidement donc c’était plus difficile. Mais oui, on doit améliorer nos contre–attaques même si on a bien maîtrisé le ballon. Malgré un bon Desbonnet, on a quand même réussi à marquer 25 buts. C’est sûr que contre Dunkerque, on va devoir afficher cette identité.
C’est notre deuxième saison en Lidl Starligue, on sait que la saison dernière s’est jouée sur des détails, et là, on a vraiment la valeur du ballon en limitant nos pertes de balle.
À Limoges, tu étais performant, à Nîmes ça a été Mickaël Robin. C’est important une paire complémentaire ?
D.S. : Oui, Micka a été excellent à Nîmes. Il a sorti les arrêts qu’il fallait aux bons moments. C’est bien que l’on puisse s’appuyer sur une bonne paire de gardiens. Après, il va falloir le montrer dans la durée. Nos coéquipiers nous ont fait briller par leur grosse défense, ils ont précipité les tirs adverses. C’est bien pour eux de savoir que l’on est efficace.
Vous allez enfin jouer votre premier match à domicile…
D.S. : Nous connaissons par cœur le Palais des Sports, les repères vont revenir vite. En ayant joué que deux matchs, on pensait manquer de rythme mais à Nîmes, ça a été. Peut-être qu’on était plus frais qu’eux (NDLR : Nîmes a joué trois jours avant, un match contre Montpellier). Contre Chartres, on a eu un acte manqué. On était prêts et on l’a un peu mal vécu parce qu’on avait envie de jouer ce match. Après, on était préparés à ce genre d’événements parce que Pierre Montorier et la direction nous avait mis en garde sur le fait que la saison allait être particulière. Peut-être que ne pas jouer contre Chartres nous a donné encore plus faim.
En tout cas, même avec une jauge limitée, on a hâte de retrouver le PDS et nos supporters. On espère que ça poussera un petit peu.