Enfant de l’US Créteil, Yannick Limer revient sur la belle série de l’USC à domicile et le travail qu’il reste encore à effectuer.
Yannick, vous êtes invaincus à domicile. Une nouvelle victoire face à Nancy, cela doit faire du bien même si la fin de match vous a peut-être laissé sur votre faim…
Nous avons remarqué que depuis le début de saison, nous parvenons à creuser l’écart au score avec nos adversaires sans parvenir à le maintenir. Sur ce match, nous nous étions dit que si nous allions creuser l’écart, et que nous n’allions pas le lâcher. Et nous avons lâcher. Après, cela est plus dû aux rotations effectuées qui ont quelque peu chamboulé l’équipe, qu’à un relâchement. Les jeunes qui sont rentrés n’ont pas été en réussite. Ils ont voulu bien faire. Je connais cela, je suis passé par là donc ils ne doivent pas s’en faire. Je ne leur en veux pas du tout.
Mais nous devons nous dire que si l’on doit écraser un adversaire, nous l’écraserons. Nous ne sommes pas là pour faire du social. De toute façon, pour monter en D1, nous devons gagner tout nos matches à domicile.
Il est important de corriger ce problème parce que pour l’instant, nous n’avons pas perdu mais bon…
Maintenant, il vous faut réussir à l’extérieur…
Oui, nous avons deux matches nuls, une défaite et une victoire. A Aix et à Besançon, nous avions réussi à creuser l’écart mais nous nous sommes laissé remonter. Au final, nous avons perdu des points alors que nous devions gagner. Nous ne devons pas faire de cadeau à l’adversaire.
Vernon, un sacré concurrent…
Ah… Vernon. Pour moi, Vernon, c’est Benjamin Pavoni. Et Benjamin c’est un ami. Il vient à tous nos matches et nous connait par coeur. Nous aussi, nous connaissons par coeur Vernon. Je les ai vus jouer à Pontault. C’est simple, c’est rigoureux. L’ambiance là-bas est costaude. Nous sommes briefés. Et Benjamin m’avait prévenu en début de saison “Tu peux cocher la date, on va vous accueillir”. Je pense que cela va être un bon match.