Dans l’obligation de ramener au moins deux points de Pau pour assurer son maintien en N1 (Rodez s’étant imposé 34-33 à domicile face au Stade Valériquais), les joueurs de Pierre MONTORIER se sont imposés en patrons (37-30) grâce notamment à un Yoann GIBELIN de tous les bons coups.
D’entrée de jeu, les cristoliens vont prendre les choses en mains, forts d’une défense imperméable. Bastien PELTRET (4 buts) puis Yoann GIBELIN (11 réalisations) mettent rapidement leur équipe sur de bons rails tandis que les locaux, de leur côté, vont mettre plus de quatre minutes de jeu pour tromper pour la première fois de la partie la vigilance de Dylan SOYEZ (16 arrêts). Après les dix premières minutes de jeu, l’écart est de +3 en faveur de l’US Créteil (04-07). Suite à la première sanction disciplinaire infligée aux joueurs locaux, les coéquipiers de Pierre ZOUAGUI vont mettre un nouveau coup de collier et flanquer un 5-1 aux palois (06-12,16″). Jusqu’au terme de la première période, les ciels et blancs vont maintenir cet écart (13-18, 30″)
Malgré la sanction de deux minutes dont écope Bastien PELTRET (4 buts) dès le début de seconde période, les cristoliens vont parfaitement répondre au 3-0 des locaux, par la même série, grâce à l’expérimenté Bruno CAMEROL et deux nouvelles réalisations de Yoann GIBELIN, omniprésent. Totalement maîtresse de son sujet, l’US Créteil vire en tête à l’entame des dix dernières minutes de jeu (25-30). Malgré un ultime baroud d’honneur des palois, leur permettant de recoller à trois longueurs à cinq minutes du terme, Nicolas MINNE, Pierre ZOUAGUI et Yoann GIBELIN encore lui, vont définitivement sceller le score de la rencontre. Au buzzer, l’US Créteil peut savourer son maintien obtenu à la faveur d’une rencontre dominée de la tête et des épaules malgré la pression de l’enjeu.
Les protégés de Pierre MONTORIER terminent donc leur saison à la neuvième place, et n’auront pas à attendre jeudi et la rencontre de l’équipe première pour fêter officiellement leur maintien puisque le règlement ayant changé, deux divisions d’écart entre deux équipes du même club ne sont plus requises.