Élu homme du match avec 53% des voix (application USCHB), Mickael Robin a été l’un des grands artisans de la victoire dans le derby avec, au total, quinze parades. Alors qu’il s’apprête à retrouver Bougnol et le MHB demain soir, le gardien cristolien se livre sur sa forme actuelle, son rôle au sein du groupe, et sur la suite de la saison.
Mickaël, comment vas-tu et comment va l’équipe à la veille d’une rencontre compliquée mais importante face à Montpellier ?
Mickaël ROBIN : De mon côté, tout va bien. L’équipe va bien aussi. Tout le monde a pris conscience que tous les matches de cette deuxième partie de saison sont importants. Tout le monde est impliqué sur le terrain à l’entraînement et travaille dans le même sens pour parvenir à se maintenir.
Comment abordes-tu le calendrier particulier qui attend l’équipe en championnat avec des déplacements à Montpellier, à Nantes et la réception de Paris?
M.R : Je mets un peu de côté le match contre Paris. Cette saison, ça paraît trop compliqué de ramener quelque chose d’un duel face au PSG. C’est également très compliqué de jouer contre Nantes et Montpellier mais dans notre position actuelle, on n’a plus le choix. Il va falloir qu’on réussisse des performances dans ce genre de rencontres. Ce ne sera pas évident mais j’y crois.
Tu as porté pendant quatre saisons le maillot montpelliérain. Est-ce toujours un rendez-vous particulier pour toi à Bougnol?
M.R : Avec le temps, c’est quelque chose qui s’estompe un petit peu. J’ai déjà eu l’occasion de jouer à plusieurs reprises face à Montpellier après mon départ. Mais c’est toujours avec beaucoup de plaisir que je retourne jouer à Bougnol.
La semaine dernière, tu as réalisé un match plein avec 15 arrêts. Tu as joué un rôle prépondérant dans chacune des trois victoires obtenues cette saison (ndlr : 23 arrêts face à Sélestat, 15 contre Chambéry). Comment analyses-tu l’impact de tes performances sur les résultats de l’équipe?
M.R : Le gardien a une grande importance dans la réussite d’un match. C’est peut être un discours un peu “bateau” mais il faut reconnaître qu’une bonne défense, investie, entraîne des arrêts du gardien. Il ne faut pas s’attendre à ce que l’on fasse des prestations exceptionnelles car c’est quelque chose de très difficile à faire. On a besoin de points, et il faut qu’on travaille tous ensemble pour réussir notre objectif. Depuis la reprise, il y a eu beaucoup de mieux. On a remporté des matches amicaux en encaissant peu de buts sans que Mate ou moi fassions un grand match. On voit qu’avec une défense agressive, qui va vers l’avant, les choses se passent mieux.
Tu n’as jamais connu la relégation au cours de ta carrière. Comment vis-tu ce nouveau challenge?
M.R : Lors de mes premières années à Sélestat, l’équipe flirtait avec la zone rouge mais terminait par se maintenir. C’est un challenge nouveau pour moi, mais qui est également très intéressant et surtout motivant. Je ne peux pas accepter de jouer en deuxième division. On va continuer à travailler et dans quelques mois, on verra si on aura atteint notre objectif.
Tu fais partie des joueurs les plus expérimentés du groupe. Comment apportes-tu ton expérience au sein du vestiaire?
M.R : Je ne sais pas si je suis un leader dans le vestiaire mais j’essaye de l’être sur le terrain, par la performance. Lors de la phase aller, on a beaucoup parlé dans le vestiaire mais à un moment donné il faut que ça passe par les actes. Je suis très exigeant avec moi-même sur le terrain. À l’entraînement, ça m’emmerde (sic) de prendre le moindre but, je me donne à fond sur chaque action.
L’équipe a accueilli Nuno cet hiver en provenance de Braga. Comment s’est déroulé son intégration au sein du groupe cristolien?
M.R : Elle s’est bien passée. On a l’impression qu’il est là depuis longtemps déjà. C’est un joueur qui peut nous faire du bien dans les matches serrés, qui est capable de bien défendre et d’apporter en attaque. Je ne parle qu’un peu espagnol, mais lui parle très bien anglais, ce qui est à souligner pour un portugais (rires).