Les –16 (1) de l’US Créteil Handball sont devenus champions LIFE PIFO sans perdre un match. Pascal Gaudillère, leur entraîneur, revient pour USCHB.fr sur ce très bon parcours de son équipe.
Pascal, ton équipe est donc championne des ligues LIFE-PIFO…
C’est un championnat qui regroupe les quatre équipes qui sont sorties des délayages de la ligue Est de Paris et celles de la ligue Ouest. Nous l’avons remporté. C’était plus ou moins notre objectif ou tout du moins, nous avions des ambitions avec ce groupe composé à moitié de joueurs de première et deuxième année. L’ambition était donc de bien figurer dans ce championnat, c’est-à-dire d’être premier. Après, il y a eu la manière puisque nous n’avons connu aucune défaite en perdant seulement un point en route.
Ce qui est positif c’est que l’équipe a beaucoup changé en cours de championnat puisque plusieurs joueurs sont allés évoluer en -18. Cela m’a permis de donner plus de responsabilités à certains joueurs à certains moments. Et en fait, cela a toujours fonctionné en termes de résultats. Nous n’avons pas toujours fait des scores fantastiques mais nous avons toujours gagné avec un groupe différent.
Les joueurs ayant évolué en -18 ont acquis une expérience qu’ils ont su mettre à profit de l’équipe des -16. Ils étaient meilleurs et ne sont pas revenus avec les inconvénients de ce genre d’expérience, c’est-à-dire prendre la grosse tête. Non justement, ils ont vraiment bien géré cela. Ils se sont toujours bien remis dans le collectif.
Pour l’anecdote, vous avez acquis ce titre au Palais des Sports…
Oui, c’est symbolique. Nous avions la chance en gagnant notre match, le dernier à domicile, de pouvoir fêter notre titre au Palais des Sports. Nous avons joué Savigny en lever de rideau du match de la D1 contre Tremblay. Cela a été fait dans la douleur parce que l’équipe de Savigny nous a posé pas mal de problèmes. C’est d’ailleurs paradoxal parce qu’elle est une équipe moins bien classée mais dans ce championnat, elle a été notre bête noire. Déjà au match aller, nous avons eu quelques problèmes face à eux. Du coup, au retour, les joueurs se sont mis aussi un peu de pression, sachant que nous jouions le titre. Mais ils s’en sont bien sorti et ont su gérer ce match en le gagnant d’un but, malgré ce contexte un peu particulier pour eux. C’est bon pour l’expérience.
Tout le travail mis en place depuis des années commence à porter ses fruits.
Tu as fini sous la douche..
Oui, c’est un peu la tradition. C’est bon enfant. Non mais en fait, c’est ma dernière année en tant qu’entraîneur à Créteil donc je suis content de finir là-dessus. Pour des raisons professionnelles, je change de région donc de terminer comme ça, c’est ce que l’on appelle le sentiment de devoir accompli. C’est bien pour le club parce que la formation est vraiment valorisée. Tout le travail mis en place depuis des années commence à porter ses fruits. D’un point de vue personnel, je suis content de finir comme ça.
De toute façon, la saison est presque finie mais il nous reste une demi finale de Coupe de la Ligue ainsi que des finalités avec les Interligues mais surtout la Party Cup, à côté de Göteborg en Suède en Juillet. Cela risque d’être une très bonne expérience pour les jeunes et un formidable moment.
Je aimerais finir là-dessus : je souhaite vraiment de tout cœur, que l’US Créteil se maintienne en Division 1.