Petit tour d’horizon des échos de la presse concernant la défaite de l’US CRETEIL HB à Nancy lors de la 21ème journée de championnat :
Le Parisien
DIVISION 2/NANCY – CRÉTEIL 24-23
Le patron craque dans le final
09.04.2011, 07h00
Quelle déception ! Après avoir effectué la course en tête pendant 48 minutes, Créteil a perdu pied, en fin de rencontre, hier soir, concédant sa troisième défaite à Nancy (24-23).
Les Val-de-Marnais peuvent nourrir de gros regrets car ils avaient fait le trou au début de la seconde période (12-17, 35e) avant de rater deux balles d’égalisation dans la dernière minute, à la suite d’un penalty manqué de Descat puis d’une contre-attaque avortée par Portefaix.
« On est déçu de ne pas avoir pu montrer notre vrai visage à la fin », peste Dragan Zovko, dont l’équipe reste néanmoins leader de la D2.
NANCY – CRÉTEIL : 24-23 (11-13).
Spectateurs : 2 500. Arbitres : MM. Anicet et Ferrandier.
Créteil : Nikolic (4 dont 1 pen.), Galas (3), Atajevas (1), Bakekolo (5), Mitrovic (3), Portefaix (2), Moreno (3), Descat (2 pen.). Entr. : Zovko.
L’Est Républicain
Pro D2 – Après Grand Nancy ASPTT – Créteil (24-23)
La révolte des tauliers
Le Grand Nancy a construit son exploit en deux temps. D’abord en s’accrochant grâce à sa défense et à des rotations efficaces. Puis en portant l’estocade grâce au réveil de ses leaders. Un bel ouvrage collectif.
Nancy. Après Sélestat, c’est donc Créteil qui est reparti bredouille d’un parc des sports en ébullition et en train de devenir l’une des salles les plus bruyantes de l’hexagone. « On ne voit ça nulle part ailleurs », confirmait d’ailleurs Benoît Lépinoux. Cette ambiance de corrida a sans aucun doute contribué à perturber une équipe francilienne qui semblait pourtant lancée vers son 17e succès en 21 matches, mais qui a soudainement perdu le contrôle de la partie à vingt minutes du gong, sous l’effet conjugué du travail de sape d’une étouffante défense nancéienne et du tonitruant réveil des tauliers de la maison.
Thierry Thoni l’avait annoncé. Pour battre cet adversaire déjà taillé pour la LNH, il fallait que son équipe fasse preuve d’une solidité à toute épreuve. Elle a répondu à ses attentes au-delà de ses espérances. Car le scénario du match nécessita une sacrée détermination. « On a été courageux », glissait l’entraîneur nancéien, presque bluffé par la capacité de résistance de ses joueurs.
Dans un premier temps, le Grand Nancy dut en effet faire le dos rond pour ne pas lâcher prise face à une escouade parisienne cadenassant à merveille l’accès de sa zone et terriblement efficace sur les pertes de balle adverses. « C’est là qu’on voit pourquoi c’est la meilleure équipe du championnat. Face à eux, il ne faut commettre aucune erreur », constatait après coup Benoît Lépinoux.
Objectif podium
C’est son organisation défensive qui permit à l’ASPTT de rester dans le match. Mais aussi la qualité et l’efficacité de ses rotations. Car Thierry Thoni n’hésita pas à varier les associations pour trouver des solutions, alors que ses joueurs cadres ne parvenaient pas à peser sur le match. En première période, Nancy limita ainsi la casse offensivement grâce à Miroslav Rac, à Benoît Lépinoux et à Adrien Ramond auteur d’une belle rentrée peu avant le repos.
Mais malgré tous leurs efforts, les Nancéiens faillirent bien échouer dans leur entreprise. Impossible en effet d’espérer terrasser un tel calibre sans que le talent individuel ne s’exprime. Heureusement, les leaders nancéiens sortirent du bois au bon moment. À commencer par un Pierre-Yves Ragot, discret lors du premier acte (0/1), mais terriblement précieux par la suite (6/9). Mais si le match bascula, c’est certainement grâce à un judicieux coup de coaching de l’entraîneur nancéien. Son choix de faire rentrer Nicolas Potteau à la 35e minute, alors que Chris Auger avait bien tenu la baraque jusque-là, s’avéra déterminant. Le gardien nancéien fit un festival (11 tirs arrêtés sur 17), multipliant les parades décisives jusqu’à dans la dernière minute.
Les anciens participèrent aussi à cette révolte. Impuissants et brouillons durant une bonne partie du match (13 balles perdues à eux deux), Nikola Malesevic et Benoît Henry surent faire parler leur expérience dans le dernier quart d’heure de la rencontre pour assurer le coup et permettre au Grand Nancy d’accrocher le scalp de l’armada cristolienne à son veston. Au final, un bel ouvrage collectif d’une équipe dont l’état d’esprit et la volonté de fer font vraiment plaisir à voir. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Nations affichent complet depuis plusieurs matches.
À l’arrivée, s’il n’a pu maintenir la pression sur Sélestat, le Grand Nancy reste en course pour la troisième place. La fin de saison ne va donc pas manquer d’intérêt.
Le Républicain Lorrain
Nancy avait les moyens
NANCY – CRÉTEIL : 24-23 (11-13)
NANCY.Gardiens : Auger (8 arrêts/25) et Potteau (11/17). Marqueurs : Ramond (2/2), Chardon (2/5), Lepinoux (4/7) dt 2/2 pen, Malesevic (3/5), Jedrzejewski (1/2), Ragot (6/9) dt 2/2 pen, Henry (1/1), Rahim (1/4), Rac (4/8).
CRÉTEIL. Gardien : Jerkovic (4/8) dt 2/2 pen ; Nikolic (4/8) dont 2/2 pen. Marqueurs : Nyokas (3/9), Atajevas (1/3), Bakekolo (5/5), Mitrovic (3/8), Portefaix (2/9), Moreno (3/5), Descat (2/3) dt 2/2 pen.
Aprés avoir dominé Sélestat, l’un des ténors, le Grand Nancy s’impose devant le leader Cristolien. La preuve que les Nancéiens avaient les moyens de leurs ambitions afin de décrocher un ticket pour la LNH. Les protégés de Thierry Thoni se sont bien ressaisi en dominant sur le fil une équipe de Créteil qui survole la D2. Une victoire qui récompense la tenacité d’une équipe du Grand Nancy qui n’a jamais douté. Cela, malgré un début tonitruant des Franciliens (0-3, 5 e).
Mais Chardon et Lepinoux permettaient aussitôt au GNAHB de revenir (5-5, 12 e). Toutefois, ce sont les visiteurs qui, avec beaucoup de métier, avant la pause faisait la course devant (11-13, 30 e).
A la reprise, les Cristoliens continuaient d’avoir la maîtrise du jeu (16-19, 42 e) jusqu’à ce que deux inspirations de Malesevic et une incursion décisive de Jedrzejewski ne mettaient les deux équipes à égalité (19-19). Ensuite, les coéquipiers de Ragot viraient en tête (20-19, 46 e).
Une fin de partie palpitante avec dans les ultimes secondes un arrêt décisif de Potteau.