A mi-chemin de la préparation hivernale, Pierre Montorier revient pour USCHB.fr sur cette première partie chargée. Et le pivot cristolien est bien décidé à faire une belle phase retour de championnat.
Pierre, vous avez repris depuis le 6 janvier. Comment ça va ?
Bien, très bien même. Nous sommes en plein dans la préparation. Nous sommes un peu fatigués mais tout va rentrer dans l’ordre.
Des entraînements ont été délocalisés à Maisons-Alfort et Brie Comte-Robert. Vous avez pu tester votre côte de popularité. Comment se sont passés ces moments, handballistiquement et humainement ?
Handballistiquement nous ne pouvons pas dire que ce soit des entraînements où nous arrivons à travailler à 100%. C’est davantage pour avoir du rythme. Après, c’était intéressant de rencontrer des gens que ce soit à Maisons-Alfort ou à Brie. Des moments sympas à vivre. Cela fait plaisir au public de nous rencontrer sur leur terrain, dans leur club. Ces expériences-là, nous, joueurs, aimons bien les vivre.
Le retour de Brie sous la neige a été sympa aussi…
Ah oui, ça c’était anecdotique. Un petit peu galère aussi. Mais un retour dans la neige sachant que nous partions à 5h du matin, le lendemain pour l’Allemagne.
Justement, ce stage en Allemagne la semaine dernière, a dû être éprouvant physiquement…?
Oui, cela a été dur dans le sens où nous n’avons pas été fixes à un endroit. Nous changions de lieu tous les deux jours. Nous avons pas mal voyagé. De ce fait, cela pompe pas mal d’énergie. Mais ce séjour a également été enrichissant. Il nous a permis de nous retrouver entre nous, de travailler pas mal de choses. Même si nous finissons 4ème du tournoi (4/6 au Tournoi de Dessau), je trouve que la semaine a été positive parce que nous n’avons perdu qu’un seul match.
Vendredi, l’US Créteil Handball a affronté Magdebourg. Un match engagé?
Oui. Nous n’allions pas là-bas pour faire de la figuration, eux non plus je pense. Ce fut un vrai match.
Se confronter au handball allemand est plutôt bénéfique pour une bonne préparation…
Oui. Mais je pense que nous pouvons nous rendre compte qu’en France, les défenses sont meilleures. C’est ce qui les a un peu surpris. Nous leur sommes rentrés dedans. Ils ne s’attendaient pas à ça. Donc ça a été bien parce que cela nous a permis de nous évaluer face à ce genre d’équipe. Nous avons pu jouer contre des joueurs que nous ne connaissons pas. Tout comme pour Lemgo, contre qui nous avons fait match nul (NDLR: Un match en 2×15 minutes).
Tactiquement, ce tournoi vous a-t-il permis de tester certaines choses?
Non, pas forcément. Nous continuons surtout le travail que nous avions entrepris lors de la première phase. Peaufiner certaines choses et essayer de rentrer dans ce collectif un peu plus de joueurs. Nous avons tourné à huit ou neuf joueurs jusqu’ici. Nous sommes quatorze joueurs sur la feuille de match, le but est que ce soit les quatorze qui jouent. Je pense que nous avons bien progressé là-dessus. Ceux qui avaient moins de temps de jeu en ont eu davantage et ont prouvé dans l’ensemble que nous pouvions compter sur eux.
Pour l’instant, je vais toucher du bois mais nous n’avons qu’un seul blessé et cela ne nous est pas arrivé souvent cette année. Espérons que cela continue comme cela.
Adrien Ballet, Hugo Descat, Antoine Ferrandier, Quentin Minel et Jérémy Toto ont disputé avec l’Equipe de France Juniors fin décembre le Tournoi des IV Nations à Créteil puis les qualifications pour le Mondial 2013. Comment les sens-tu physiquement et mentalement?
Oh bah bien. Ils ont eu une semaine de vacances après. Je ne vois pas pourquoi ils seraient fatigués (rires). Non mais ils sont toujours pareils. Ils n’ont pas l’air d’être fatigués moralement. Donc tant mieux pour nous.
D’ici au 2 février et ce match de Coupe de France à Longvic (N2), comment vont se passer les prochains jours?
Cette semaine, nous sommes en coupure avec une reprise de l’entraînement jeudi. Deux séances sont programmées ce jour-là, et deux autres le lendemain. Nous essayons de recharger les batteries et ré-attaquer la semaine prochaine sur une semaine d’entraînement type. Tout cela pour préparer au mieux la Coupe de France, face à Longvic.
On dit souvent que ces matches de Coupe de France face à des équipes de niveau inférieur sont des matches pièges. Elles jouent le match de leur saison, un handball différent,… Un tel match est-il compliqué à gérer?
A nous de nous le rendre facile. Je pense que ce qui nous a fait défaut dans cette première partie de saison c’est que nous nous sommes toujours mis au niveau de nos adversaires. Nous étions capables de rivaliser avec les grosses équipes, comme capables de faire des matches catastrophiques contre les équipes du bas de tableau. Je pense que Longvic est tout à fait le genre de match qu’il faut que nous abordions le plus sérieusement possible. Dans ce secteur-là, il faut vraiment que nous progressions. Et que prouvions que nous avons pris en maturité.