Le jeune et rapide chartrain arrive avec envie et faim de terrain pour aider Créteil. William formera une paire jeune mais intéressante avec Aymeric Anzuini.
William, comment se sont passés les premiers contacts avec Créteil?
W.B. : Pierre Montorier m’a contacté il y a un peu plus de trois semaines. Il m’a exposé le projet en me faisant comprendre qu’il voulait de moi en tant que numéro un à l’aile droite avec Aymeric Anzuini. J’ai tout de suite adhéré au projet.
C’est une équipe que je connais, cela fait trois ans que Chartres et Créteil se suivent. Je connais plusieurs joueurs puisque j’ai évolué avec Robin Molinié. Dylan Soyez était mon parrain au Pôle de Chartres. Je connais également très bien Yoann Gibelin et puis, j’ai pas mal discuté avec Boïba Sissoko aaux Trophées LNH en juin dernier. Je ne pars pas en terre inconnue.
Tu arrives à Créteil en prêt. Tu dois être plein d’envie…
W.B. : J’arrive en numéro un au poste mais ce n’est que sur le papier. Je sais que si Aymeric est meilleur que moi, c’est lui qui jouera. En tout cas, j’ai la confiance du coach et je pourrai jouer mon jeu.
Tu feras la paire avec Aymeric Anzuini qui a 19 ans, tu as 23 anas. Vous formerez un duo très jeune…
W.B. : Oui, je ne sais pas si c’est un atout parce que les clubs recherchent généralement au moins un joueur expérimenté. Je le suis davantage qu’Aymeric de 3-4 ans, ça ne joue pas vraiment mais je pense que cela peut être quelque chose de bien. Déjà on se fatiguera moins que les vieux pépères (rires). Je pense que ça peut le faire.
Quel type d’ailier es-tu ?
W.B. : Ce que j’aime c’est me projeter vers l’avant avec une équipe qui défend fort. Je suis un ailier créateur, aller au duel, amener un peu de danger sur la base arrière quand le besoin s’en fait sentir.
J’ai longtemps évolué sur le poste avec Sylvain Kieffer (NDLR : ancien chartrain, international algérien) qui est comme mon grand frère. C’est vrai que je vais vite comme lui, j’ai bu la même soupe (rires).
Un dernier mot…
W.B. : J’ai hâte de rencontrer les supporters de Créteil, d’entamer la nouvelle saison lorsqu’on le pourra. J’espère que l’on va se maintenir, et ça je le sais. Et que l’on va pouvoir apporter du spectacle aux supporters.