Absent au match contre Vernon pour blessure, Olivier Nyokas a vu sa préparation quelque peu tronquée mais reprend peu à peu.
Olivier, tu es handicapé par une blessure. Que t’est-il arrivé ?
Il y a une semaine, je me suis fait une petite déchirure à l’adducteur gauche. C’était douloureux les premiers jours mais maintenant, ça va mieux. J’attends le feu vert du médecin.
Je dois le revoir lundi.
C’est embêtant que cette blessure m’arrive mais c’est peut-être mieux qu’en pleine saison. J’ai déjà raté un match, j’étais très frustré. J’espère participé au match contre Ivry mais ce n’est pas sûr du tout.
Malgré ta blessure, tu fais partie intégrante du groupe. Comment cela se passe ?
Oui, je suis entièrement dedans. J’essaie de ne pas trop m’en écarter même si je dois me soigner.
J’ai l’impression que nous vivons bien mais que nous sommes toutefois sous pression. On peut croire que cette année, cela va être facile mais je sens le groupe sous pression de voir comment cela va se dérouler. Peut-être que cette tension redescendra après le premier match.
Une sorte d’envie de bien faire… ?
Exactement. Il y a cette envie de bien faire. Il ne faut justement pas être perturbé par cette envie de bien faire. Ne pas déjouer. Il faut essayer de faire ce que l’on nous dit et d’être au maximum, le plus fort possible.
Nous descendons dans une division inférieure. La logique imposerait que nous soyons les favoris, sans aucune prétention. Mais cela ne veut pas dire que nous allons gagner tous nos matches. Loin de là. Il faut juste essayer de bien travailler pour gagner les matches. Je pense que cette tension ne vient pas de là mais plus dans l’appréhension de ce premier match.
En gros, on se donne rendez-vous au terme de la cinquième journée pour faire un premier bilan… ?
(sourire) Exactement. Au bout de la cinquième journée, on pourra dire ce qui est bien et ce qui ne va pas. Et on verra l’état de la pression, de la cocotte minute et de tout ce qu’il en est.