Première partie de l’interview du coach cristolien qui revient pour USCHB.fr sur la première partie de saison de l’US Créteil Handball et évoque les prochaines échéances.
Benjamin Pavoni, cela fait cinq mois que tu es en poste à l’US Créteil Handball comme entraîneur de l’équipe professionnelle en D1. Comment te sens-tu ici?
Je me sens bien. C’est vrai que depuis que je suis parti, le club a pas mal évolué. Le projet qui avait été mis en place il y a quelques années, commence à récolter les fruits de tout ce travail qui a été fait. Je suis bien content de revenir ici et de faire partie de l’aventure.
Ton équipe est dixième du classement du Championnat de France de Division 1 LNH à mi-saison. Comment juges-tu cette première partie de saison?
Nous sommes effectivement dixièmes au classement. J’aurais préféré que nous nous classions un peu plus haut. Maintenant, nous avons aussi joué de malchance mais c’est le lot des équipes notamment compte tenu des blessures. Nous avons dû tirer sur certains joueurs qui se sont un peu essoufflés en fin d’année. J’ai terminé l’année avec six joueurs de l’équipe, blessés, et non des moindres. Nous avons terminé l’année difficilement. Nous comptons sur ce mois de préparation pour recharger les batteries et ré-attaquer cette deuxième partie de championnat avec beaucoup d’envie. Il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas une bonne deuxième partie de championnat. Nous avons vu que lorsque nous sommes au complet, nous sommes une équipe intéressante qui peut embêter beaucoup d’équipes dans ce championnat. Donc nous allons essayer d’être l’équipe qui tentera de poser des problèmes aux autres.
Nous prenons le championnat dans sa globalité mais c’est vrai qu’il y a des matches avec des concurrents directs, nous les connaissons. Il ne faut pas non plus se fixer de limite vu que nous sommes capables d’inquiéter les grosses équipes. Donc comme je disais, il nous faut faire une bonne deuxième partie. Et intégrer nos jeunes, ce que l’on a plutôt réussi à faire jusque là.
Les nombreuses blessures ont donc fait que tu t’es davantage appuyé sur les jeunes du Centre de Formation. Que penses-tu de ces joueurs?
Les jeunes avaient déjà pas mal de temps de jeu. D’autres étaient sur le devant un peu plus vite que prévu. C’est une expérience pour eux. J’imagine qu’elle sera bénéfique pour la suite de leur carrière.
Ils nous ont apporté un vrai plus. Nous comptons sur eux pour cette deuxième partie de saison. Nous avons vu l’éclosion d’Hugo Descat qui a fait une bonne première partie. Il a encore pas mal de travail dans plusieurs secteurs de jeu. Quentin Minel a également pointé le bout de son nez. Il a fait des choses intéressantes. Il reste encore très perfectible mais il a montré des choses intéressantes pour la suite. Antoine Ferrandier a intégré le groupe. Jérémy Toto a fait quelques apparitions. Adrien Ballet a joué de malchance avec les blessures,… Antoine Conta a également intégré le groupe en fin d’année.
Adrien Ballet, Hugo Descat, Antoine Ferrandier et Quentin Minel sont d’ailleurs sélectionnés avec l’Equipe de France Juniors…
Oui, nous avons quatre joueurs appelés en sélection. Nous en sommes fiers. Ils vont faire du mieux possible pour représenter les couleurs de Créteil et on va les suivre avec attention.
Quels sont les points positifs de cette saison?
Nous avons vu que lorsque nous étions au complet, nous étions capables de rivaliser avec pas mal d’équipes. Cependant, nous restons une équipe jeune dans son histoire, qui a besoin de se construire et d’acquérir de l’expérience. Elle est capable on l’a vu, d’alterner les bonnes performances comme les moins bonnes. Il faut que l’on travaille sur cette régularité, être capable d’enchaîner les bonnes performances parce que l’on peut produire le meilleur comme le pire. Nous n’avons pas de marge de manoeuvre donc il faut que nous soyons au top de notre forme pour rivaliser avec les autres équipes de ce championnat.
Quels sont les points négatifs de cette saison? Le manque de régularité donc?
Oui, le manque de régularité. J’aimerais que l’on fasse aussi preuve davantage de caractère, que nous soyons capables de nous transcender, d’élever notre niveau, mais collectivement. Je crois qu’il y en a qui se sont fatigués à tirer les autres. Il faut que tout le monde vise dans la même direction. Et c’est comme ça que nous serons plus forts si tout le monde fait les efforts.