Comme chaque lundi, retrouvez ce que la presse a pensé de la victoire cristolienne de ce dimanche face à Semur en Auxois :
Vu sur le Bien Public :
Auteurs d’une bien mauvaise entame de match, les Semurois se sont inclinés chez des Cristoliens on ne peut plus candidat à la montée.
D’entrée, les choses se présentent fort mal pour les Côte-d’Oriens.
Les locaux montent en puissance et, avec une défense 6-0 bien rôdée, ils prennent le large (7-1, 8 e). Thierry Vamillier stoppe net l’hémorragie avec un temps-mort. L’ effet est immédiat (8-4, 11 e). Les duels physiques entre le Parisien Atajevas et son homologue Roche montrent l’âpreté des débats.
En découlent donc des exclusions, surtout côté semuropis. Pour compenser, Verdier faitparler sa rapidité en contre mais l’écart reste quasiment inchangé à l’approche de la pause (16-11, 25 e).
Par ailleurs, les locaux, en pleine réussite, contiennent les assauts adverses grâce à leur portier, Jerkovic (8 arrêts), aidé, à six reprises dans ce premier acte, de ses montants.
Des ailes bloquées
Les Semurois ne se découragent pas pour autant. Les arrières Sarr et Dewit reviennent plein de bonnes intentions des vestiaires. Voyant que les ailes étaient bloquées en première période, le demi-centre Marlin fait travailler ses deux compères dans l’axe.
Le problème réside toutefois à l’autre bout du terrain. La défense alignée mise en place par Thierry Vamillier est en effet trop perméable pour espérer recoller au tableau d’affichage (31-24, 50 e). La double exclusion de Sarr (38 e, 49 e), pourtant meilleur joueur sur le parquet depuis le retour des vestiaires, l’oblige à gagner le banc pour éviter une 3 e sortie synonyme de carton rouge.
Sans lui, on voit mal comment le HBCS peut inverser la vapeur.
Ce sont effectivement les Parisiens qui connaissent leur troisième victoire de rang.
A l’inverse, les Côte d’Oriens ne confirment pas la belle prestation du week-end dernier face à Nancy (33-26).
« On peut toujours mettre des buts mais si on ne sait pas défendre et qu’on n’intervient pas sur le porteur de balle, on ne peut pas remporter le match », analyse de fait Thierry Vamillier, entraîneur semurois.
« Si on avait joué une heure comme la deuxième mi-temps, on n’en serait pas là. Je remarque qu’on joue deux matchs moins bons qu’à la maison alors que le public se déplace. Ça se passe dans la tête. Un maintien, ça se joue aussi à l’extérieur ! »
Rendez-vous dès la semaine prochaine pour la réception d’un autre parisien, Nanterre, défait hier sur son parquet par Mulhouse (19-28).