Retrouvez les échos de la presse suite au match nul entre les cristoliens et l’équipe de Pays d’Aix :
Vu sur la Provence du 09 octobre 2010 :
Malmenés par Créteil, les Aixois ont trouvé les ressources pour obtenir le nul
Pierre-Louis Amate a inscrit six buts hier soir dans une ambiance bouillante. Les Aixois reviennent de loin!
Un énorme match nul: de l’intensité, un retournement de situation incroyable, le millier de supporters présents hier soir à Bobet a vibré et s’est réconcilié avec son équipe. On a retrouvé un état d’esprit dans ce groupe aixois et cela fait plaisir à voir. Même si la victoire n’est pas au rendez-vous, ce partage des points va redonner du punch à cette équipe.
Dès les premières minutes de jeu, on sentait des Cristoliens très précis dans leurs tentatives grâce notamment à Atajevas, Koljanin et Mitrovic insaisissables à 9 mètres. la défense aixoise n’arrivait pas à endiguer les assauts visiteurs, ces derniers avaient pris le match par le bon bout. De leurs cotés, les Aixois étaient bloqués offensivement et en ce début de match, il y avait deux classes d’écart. Et sans bases arrières, le Pays d’Aix ne pouvait rivaliser. Isaïlovic et Pongerard étant inexistants. À 15-8 pour Créteil, Didier De Samie tentait un coup de poker défensif avec un bloc étagé ou Hamad et Lhermet se chargeaient de prendre en individuelle Atajevas et Mitrovic.
Ce changement de cap allait inverser la tendance et le Pays d’Aix revenait dans le match grâce à Vialy, Amate et Michel. la fin de la première mi-temps était électrique, Atajevas manquait un ultime penalty et au repos les Aixois n’accusaient qu’un petit but de retard 15-16. Incroyable retournement de situation! Transfigurés, les Aixois allaient le rester en seconde période dans une ambiance indescriptible. Mais confondant vitesse et précipitation, ils commettaient des fautes et permettaient aux Cristoliens de reprendre les opérations en main 17-21 38e ). Mais là encore avec le coeur et les tripes, le Pays d’Aix UC s’accrochait et ne lâchait rien. Amate, Illes, Saric et Lhermet remettaient leur coéquipiers sur orbite. De plus, Cappelle multipliait les parades. 27-27 (54e), 29-27 pour Aix (56e) puis 30-30 à une minute trente de la sirène, le money-time était chaud.
Illes croyait libérer les siens mais Bakekolo égalisait à deux secondes de la sirène: « Ce soir, j’ai retrouvé une équipe avec un état d’esprit rageur mais maintenant il faut confirmer à Nanterre ». Didier De Samie avait parfaitement résumé cette folle soirée.
Vu le site officiel de Pays d’Aix :
Une belle bataille
Dans une salle pleine à craquer et une ambiance extraordinaire, le PAUC et Créteil se sont livrés un joli bras de fer dont aucune équipe n’est finalement sortie victorieuse. Les deux prétendants à la montée se quittent dos à dos sur le score de 31-31.
Didier de Samie peut exulter, son équipe a tenu tête.
Tenir tête à Créteil n’est pas rien. Avoir fait jeu égal avec l’un des monuments du handball français au terme d’un match riche en rebondissements valait bien les fiers applaudissements des quelques 800 spectateurs présents vendredi soir à Louison Bobet. Une tribune chauffée à blanc qui s’est régalée pendant une heure devant le spectacle proposé par l’ensemble des acteurs. Même si à l’arrivée, la victoire n’est pas au rendez-vous, les Aixois peuvent savourer les deux points du match nul.
Une semaine après la déroute à Nancy, les hommes de Didier de Samie, vexés et revanchards, se devaient de relever la tête. Pourtant l’entame de match est à mettre au profit des visiteurs. S’appuyant sur leur trio magique – Mitrovic, Atajevas, Koljanin – les Cristoliens font preuve d’une grande maitrise et s’installent confortablement dans cette partie. En difficulté sur les attaques placées, le PAUC est à la traine (8-15 après 19 mn). Avouons-le, on a craint le pire !
Dans le vacarme de Louison Bobet, Didier de Samie inquiet de la tournure des événements joue son va-tout. Le technicien modifie son schéma défensif pour jouer assez haut et ainsi agresser le porteur du ballon. Une tactique payante. Dès lors, la machine de Créteil jusque-là bien huilée montre des signes de faiblesses ce qui agace le coach Dragan Zovko averti à juste titre par le duo arbitral. Lhermet est le premier à se jeter à l’abordage. Il est immédiatement suivi par Amate et Saric. Le rapport de force s’est inversé. Au moment de regagner leur vestiaire, les Aixois ne sont plus menés que 15 à 16. La formation du Président Christian Salomez aura eu le grand mérite de reprendre ses esprits avant le repos.
A l’image de Pilou Amate, les Aixois ont retrouvé une âme de guerriers
Quand Pilou Amate remet les compteurs à égalité (17-17), c’est l’euphorie dans les gradins. Mais voilà Créteil va rapidement calmer les ardeurs de son adversaire. Le PAUC confond vitesse et précipitation (17-21). Mais il en faut plus pour atteindre leur moral. Avec le coeur et le soutien inconditionnel de son 8e homme, les coéquipiers de Tahar Labane recollent au score (20-21). Mais le danger n’est pas écarté pour autant en témoigne les assauts répétés de Nyokas (25-27). Heureusement Cappelle nous gratifie de parades somptueuses. A l’image de la fin de la première période, Créteil accuse une nouvelle baisse de régime. Illes a des fourmis dans les jambes. Par trois fois, l’ailier gauche trompe Jerkovic (27-27). Dans la foulée, Vially et Amate enfoncent le clou (29-27). Dans la dernière minute, Illes pensait donner la victoire aux siens. C’était sans compter sur Bakekolo qui a deux secondes du coup de sifflet réussi à arracher un nul équitable (31-31).