Arrivé à l’été dernier en provenance de Pontault-Combault, Valentin a l’expérience des fins de saisons accrochées de Proligue. Si ses coéquipiers comptent aussi sur lui pour ça, il reste concentré sur le chemin qu’il reste encore à faire.
Valentin, Créteil reste sur quatre victoires de rang, neuf à domicile. Comment se sent le groupe à ce moment de la saison ?
V.A. : De mieux en mieux. On ne fait que progresser. On est sur une grosse dynamique, on est vraiment bien en ce moment. C’est de bonne augure pour la fin de saison parce qu’il y a les barrages et les finales de Proligue en vue et on veut monter. Mais franchement, on se trouve de mieux en mieux et je pense que c’est ça qui fait que l’on réussit à gagner à domicile et qu’on est meilleurs à l’extérieur. C’est un beau jeu qu’on propose.
Les barrages sont-ils dans les têtes ?
V.A. : Oui, nous voulons faire les barrages a minima, le meilleur des cas serait la deuxième place pour faire les demi-finales tranquillement.
Ton expérience des fins de saisons passionnantes de Proligue avec Pontault-Combault t’aide-t-elle ? En profites-tu pour parler avec tes coéquipiers ?
V.A. : Pour l’instant, non parce que c’est encore loin, mine de rien. Mais c’est sûr que je connais un peu plus que les autres. Ce sont des matchs à part. Tout se joue en peu de match. Il faudra qu’on soit solidaires, concentrés à 100% et qu’on soit frais pour les finales pour arriver là-bas en pleine capacité. J’ai connu une demi-finale perdue contre Chartres et une finale remportée avec une montée à la clé. Pour cette saison, la formule a changé mais on verra. Il faudra être chaud patate.
Nice, une équipe chez qui Créteil n’a pris qu’un point, arrive vendredi. Comment allez-vous aborder ce match ?
V.A. : Oui, ils nous ont pris un point. Leur jeu est atypique, tu ne le vois pas souvent. Ils n’ont pas perdu beaucoup de points à domicile. Une équipe accrocheuse dont il faut se méfier. Même avec Pontault la saison passée, nous avons perdu. C’est une équipe qui ne lâche rien avec de bons guerriers. Il nous faudra être vigilants parce qu’on ne veut pas que notre série s’arrête à domicile vendredi.
Nous jouons désormais des équipes qui jouent le maintien. Il faut être à 100% pour engranger le plus de points possible et voir où on finit.
Tu restes sur trois matchs à 6, 8 et 8 buts. Comment te sens-tu dans l’équipe ?
V.A. : Je me sens bien. Le jeu est fluide. C’est bénéfique pour l’équipe et pour moi. Après voilà, les statistiques comme ça, c’est cool mais l’équipe gagne et c’est le plus important. Si quelqu’un met neuf buts, je serai content pour lui mais il faut surtout gagner.
Je n’ai pas eu l’habitude de partager mon temps de jeu parce qu’en quatre saisons à Pontault, je jouais quasiment 55-60 minutes donc il m’a fallu m’habituer. En début de saison, ça m’a fait bizarre mais c’est bien, je suis content. On s’entend bien avec Jonas et Geof’ (NDLR : Jonas Poignant et Geoffroy Carabasse) et on est plutôt complémentaires.
À l’extérieur, tu es le tireur de 7 mètres attitré, Boïba à domicile. Comment appréhendes-tu cet exercice ?
V.A. : Oui, en ce moment, c’est comme ça. J’aime tirer les pénaltys, ce duel avec le gardien. Mais ça c’est grâce à Vincent Moreno, il me montrait ses spéciales. Ce n’est pas la même main mais c’est le même poignet (Rires).