L’entraîneur de la N2 Franck Chupin revient sur le début de saison de son équipe en Championnat de France.
Franck, vous êtes entraîneur de l’équipe de Créteil qui évolue au niveau Nationale 2 Masculine. Comment s’est passé le début de saison ?
Après cinq matches de championnat, nous avons gagné trois matches et perdu les deux autres. A noter que toutes nos victoires ont été acquises à domicile. Maintenant, Il nous faut enfin gagner à l’extérieur pour être plus constant et coller au haut du tableau.
Quels sont les objectifs d’une équipe qui doit gérer sa saison tout en étant la réserve de l’équipe 1?
Premièrement, les objectifs fixés avec les joueurs et le groupe étaient de voir si on était capable de faire mieux que l’année dernière, c’est-à-dire gagner plus de matches à l’extérieur et jouer le haut du tableau. On jouera jusqu’au bout la montée en Nationale 1 même si ce n’est pas un objectif primordial. Nous avons un groupe conséquent avec des joueurs qui montent et qui descendent de l’équipe 1. Je travaille en collaboration avec David Peneau. Je me base sur des joueurs cadres qui jouent avec la Nationale 2 depuis quelques temps maintenant.
Il nous faut donc être constant pour espérer quelque chose dans ce championnat. Actuellement, le classement est très serré. Nous sommes à un point du premier mais aussi à un point du dixième donc c’est une poule très difficile.
“Jouer au Palais des Sports est à double tranchant.”
Comment prépare-t-on un match sachant que cette préparation dépend des aléas de l’équipe 1?
C’est une difficulté supplémentaire mais par exemple, le week-end dernier (NDLR: victoire contre St-Valéry), Pierre (Zouagui) et Julien (Portefaix) se sont investis dans le groupe. Je savais que St-Valéry est une équipe qui défend en 0-6. A partir de là, ils ont une certaine culture de jeu. Les joueurs évoluent toute la semaine avec le groupe pro, ils font la préparation avec eux et disputent également des matches avec eux.
Après dans l’intégration, ils sont à l’écoute. Dans le système de défense, Julien a un bagage handballistique, il a très vite compris et a eu un comportement très fort vis-à-vis du groupe. Il a apporté sa pierre à l’édifice au succès. Pierre est un joueur qui évolue, très combatif et très intéressant, de par son envie, sa combativité et ça influe sur les jeunes. C’est très valorisant pour lui et c’est pour cela qu’il évolue en Division 1. Après, le fait qu’il redescende est dû au fait que l’effectif est revenu au complet. Donc, s’il n’y a pas de blessures ou autres, je sais que chaque week-end, je vais avoir une ou deux descentes de joueur. L’intégration de ces joueurs-là est très intéressante pour le groupe.
Jouer au Palais des Sports, en lever de rideau des pros, est-ce un avantage sachant que vous pouvez compter sur l’appui d’un plus grand public?
Jouer au Palais des Sports est à double tranchant. C’est soit une réussite, soit un non-match. Au fur et à mesure, les joueurs prennent l’habitude de jouer des levers de rideau. Ils peuvent se démarquer par rapport aux spectateurs, ils sont observés. L’année dernière, les quelques matches au Palais ont été une réussite. On espère que cela va continuer.
De plus, cela fait de l’expérience car les joueurs que nous avons, sont là pour atteindre le haut niveau, la D1. Ils s’imprègnent d’une ambiance, de jouer devant un public. Cela change par rapport au fait de jouer dans une salle un peu vide comme c’est le cas parfois, à Nelson Paillou. C’est donc de bonne augure pour la suite.