Alors qu’il s’est blessé lors de la préparation hivernale, l’ailier droit de l’US Créteil Handball Adrien BALLET travaille d’arrache-pied pour revenir au meilleur de sa forme et retrouver un groupe qu’il suit attentivement.
Adrien, tu es éloigné des terrains pour l’instant. Comment vas-tu ? Peux-tu nous en dire plus sur ta blessure ?
Je vais mieux. Ma blessure au genou a été assez difficile à vivre au début mais maintenant, je reprends espoir. La récupération se passe très bien. Cela fait plaisir de pouvoir marcher à nouveau même si cela se fait en béquilles.
Que fais-tu techniquement dans ta récupération ?
Et bien là maintenant, au moment où nous faisons cette interview, je suis en train de faire du vélo en salle. Je ré-athlétise mes jambes, reprends de la masse musculaire.
Profitons-en pour revenir un peu sur ta carrière. Tu es entré à l’US Créteil Handball en -16… Peux-tu nous parler de ton parcours ?
Je suis arrivé à Créteil en deuxième année de -16. J’ai commencé le handball à Pontault-Combault. Au départ, je faisais du tennis, en compétition. Au collège, tous mes amis faisaient du handball dans la section scolaire. J’ai essayé et je m’y suis inscrit. Un de mes entraîneurs Pascal GAUDILLÈRE m’a emmené faire un entraînement d’essai à Créteil et depuis je n’en ai pas bougé. Mon frère joue à Pontault-Combault en PROD2.
J’ai donc joué en -16, -18, N2, D2 et D1. Après le Pôle, j’ai intégré le Centre de Formation. Je suis entré très tôt dans le collectif professionnel (NDLR : intégré en 2009, il est le joueur professionnel le plus ancien de l’équipe) même si je n’ai pas joué tout de suite. Je m’entraînais souvent avec le groupe.
J’ai également participé à beaucoup de compétitions internationales avec les Équipes de France Jeune et Junior.
Regardes-tu le handball à la télévision ?
Oui, le Championnat de France bien sûr et puis la Bundesliga. J’aime bien m’informer un peu de ce qui se fait à l’étranger, voir les différents styles de jeu.
T’intéresses-tu aux autres clubs ? On imagine que tu as des amis dans les autres clubs…
Ayant joué dans les sélections, j’ai côtoyé plusieurs joueurs qui sont restés des amis comme à Dunkerque, Istres, Saint Raphaël,… C’est une chance d’avoir vécu ça pour les connaître. On échange régulièrement sur nos expériences respectives.
En dehors du handball, tu apprécies particulièrement le basket…
Oui, j’adore la NBA. J’essaie de ne pas trop regarder parce que les matches sont diffusés tard dans la nuit mais je les mets à enregistrer. Je joue également un peu avec Quentin MINEL et Antoine CONTA sur les practices.
Quelle relation as-tu avec les deux autres ailiers droits (Youenn CARDINAL et Antoine CONTA) ?
Une très bonne relation. Nous nous entendons très bien depuis plusieurs années maintenant. Avec Antoine, nous partons souvent en vacances ensemble. Même si nous sommes en concurrence sur le terrain, nous sommes des amis en dehors. C’est important que l’on garde ça.
Notre relation est particulière. On nous a parfois reproché de ne pas avoir cet esprit de compétition entre nous. Lorsque je suis sur le banc, je suis le premier à l’encourager pour qu’il soit le plus performant possible. Et pour lui, c’est la même chose. Pour nous, c’est à celui qui est le meilleur, on ne fait que de se tirer la bourre (sic). Mais il n’y a pas de concurrence négative.
Étant blessé, tu assistes actuellement aux matches des tribunes, quel spectateur es-tu ?
C’est un peu dur de ne pas pouvoir les aider plus que ça, c’est un peu frustrant mais je les encourage à donner le meilleur d’eux-mêmes, que ce soit avant le match dans les vestiaires, dans le couloir ou dans les tribunes.
Que penses-tu des récents résultats de l’équipe ?
Cela fait plaisir de voir que les résultats sont de nouveau au rendez-vous. Cette bonne ambiance donne encore plus envie de revenir. Ils méritent leurs performances après des moments difficiles. J’ai envie d’être avec eux. Je vais les retrouver bientôt, je suis optimiste.