Capitaine des U18 qui disputeront la phase finale du Championnat de France U18 ce week-end à Paris, Mathis Sebin se sent prêt avec ses coéquipiers à faire bonne figure dans cette compétition si particulière.
Vous vous apprêtez à disputer le Challenge Falcony (le dernier carré du Championnat de France U18), une compétition que l’on ne peut jouer que deux fois dans une vie. Comment abordez-vous ce week-end spécial ?
Le coach nous a dit qu’il faut en profiter, que ce sont des moments uniques. Nous allons le vivre à fond. Pour certains, pour moi, ce sera notre dernière aventure en “jeunes” donc c’est important. Il y aura du monde, de l’ambiance, ce ne sera que du plaisir. Il faudra en donner aussi aux spectateurs, à nos familles.
C’est aussi l’aboutissement d’une saison pour un groupe élargi…
Oui, nous sommes sûrs de nos forces. Beaucoup de joueurs ont évolué dans cette équipe, cette saison. Il y a eu des montées avec l’Équipe Réserve en Nationale 1. Tout le monde a pu prendre de l’expérience. Il y a quatorze joueurs sur la feuille ce week-end mais nous sommes bien plus nombreux dans ce groupe. Si nous allons au bout, nous aurons tous réussi, tous ensemble.
Dans ce groupe, la formation cristolienne est à l’honneur. Plusieurs de tes coéquipiers le sont depuis déjà pas mal d’années…
Nous nous connaissons depuis de nombreuses années. Pour certains, cela fait plus de dix ans que je joue avec eux. Loghan, Nassim, Sabi, Alix, Julien, ce sont des gars avec qui j’ai presque toujours joué au handball. Tim, Keyliane et tous les autres, cela commence à faire longtemps que l’on se connait. Ça fait plaisir de voir que nous en sommes tous là aujourd’hui. C’est un plus, une force de se connaître depuis si longtemps. Le bonheur n’en sera que plus grand.
Le Challenge Falcony c’est la clôture du chapitre U18 mais aussi le début peut-être d’une carrière en Senior, d’une entrée en Centre de Formation, de l’accès au monde professionnel. Vous le vivez comment ?
L’aventure en U18 se termine ce week-end avec de belles perspectives par la suite, on l’espère tous. Ce week-end, le plateau est beau avec que des clubs professionnels représentés, des joueurs que l’on recroise peut-être plus tard. C’est la fin de notre aventure jeune mais c’est peut-être le début de nos carrières.
Quelles sont selon toi, les chances de Créteil, avec cette incertitude liée au fait que ce soit des matchs secs ?
Nous sommes conscients de nos forces, de nos chances mais la vérité sur le papier n’est pas celle sur le terrain. Nous pouvons dire que nous sommes forts mais il faudra être tous ensemble sur le terrain pendant soixante minutes contre Paris et ce sera déjà une grosse étape avant la finale.