Entre deux stages de l’Equipe de France Junior, Quentin Minel nous livre ses impressions sur sa fin de saison haletante.
Quentin, tu as un programme chargé en ce moment. Comment vas-tu?
ça va très bien. Je suis un peu fatigué. Nous enchaînons les stages, les examens,… donc il y a un peu de fatigue mais ça va. Nous avons eu un stage avec l’Equipe de France Junior du 3 au 15 juin. Je suis parti le 11 au soir pour passer mes examens. Vendredi, je les ai rejoint en Suisse pour le tournoi. J’ai donc eu une petite coupure même si ce n’était pas du repos (sourire).
Comment se sont déroulés ces trois matches avec la France?
Pour le premier match, le vendredi, je n’ai pas joué parce que je venais de les retrouver. J’avais fait le trajet et le coach m’a dit que je ne jouerais pas. Ensuite contre la Suisse, j’ai évolué sur les postes d’arrière gauche et demi-centre. Et face à l’Allemagne, j’ai davantage joué comme arrière droit pour faire souffler Micke Brasseleur parce que Antoine Gutfreund s’était blessé.
Contre la Suisse, tu as été élu Meilleur Joueur du Match…
Oui, j’ai fait un match correct. J’avais envie de jouer, j’ai pris du plaisir. Ils m’ont mis Meilleur Joueur mais il y avait également Jérémy Toto qui a fait un beau match. Mais j’étais satisfait de ma prestation.
Dans l’ensemble, les cristoliens se portent bien en Equipe de France Junior. Que penses-tu de tes coéquipiers?
Jérémy Toto a réussi à s’affirmer en tant que pivot. Hugo Descat, on le connait, il continue à faire le travail comme d’habitude. Pour les autres, cela se passe bien aussi.
Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe?
Très bonne. Je la trouve même meilleure que l’an dernier. Je pense que les joueurs ont gagné en maturité. Les mentalités ont l’air d’avoir changé.
Si on t’interviewe dans un mois, seras-tu davantage fatigué? (rires) Parce que tu vas jouer l’Euro Junior en Turquie, puis le Championnat d’Europe Universitaire à Cordoue.
Je serai sûrement plus fatigué mais suivant ce que l’on ramène au bout, on oubliera la fatigue. Si je ramène deux titres de champions d’Europe, la fatigue, on la laissera de côté.
Que penses-tu des chances de l’Equipe de France à cet Euro Junior?
Rien que sur le stage en Suisse, nous avons vu que nous étions capable du meilleur comme du pire. Au niveau du coaching, comme il s’agit d’un stage de préparation, l’entraîneur n’a peut-être pas joué la gagne tout le temps. Il va nous falloir donc jouer sur nos atouts parce que nous sommes capable de très belles choses. En première mi-temps contre l’Allemagne, nous les avons bien tenus pendant une période. Lors de la deuxième, tous les changements ont changé la donne.
Je pense que nous avons toutes nos chances pour cet Euro. En Championnats du Monde, ils sont arrivés quatrièmes en perdant contre le Danemark. Donc c’est possible. Si on ne garde que le meilleur, il y a moyen de faire de belles choses cet été. Le fait d’avoir perdu est peut-être une bonne chose. Je préfère être dans cette position en ayant bien joué. Par période, nous avons été vraiment bons donc si nous corrigeons tout cela, nous pouvons aller loin. Et puis, la bonne humeur est là donc tous les ingrédients sont réunis.
Ensuite, autre décor, différent. Tu vas disputer les Championnats d’Europe Universitaires avec l’équipe de l’UPEC (Université Paris Est Créteil) entraînée par Christophe Esparre (professeur de STAPS et entraîneur adjoint de la D1). C’est un bon moment en perspective pour cette équipe avec laquelle tu as remporté le Championnat de France Universitaire l’an passé.
Oui, c’est différent. Je connais pas du tout les autres équipes. L’an passé, Lyon est devenue championne du monde sans avoir une équipe extraordinaire. Il nous faut croire en nos chances. Nous allons retrouver Florent Le Padellec entre autres. Je pense que cela va être un bon moment.
De plus, plusieurs sports sont réunis, une sorte de Jeux Olympiques Universitaires. C’est plutôt cool de vivre ce genre de choses, non?
C’est clair. Je fais aussi du sport à ce niveau pour ces environnements-là. Des moments comme ça, c’est bien. Il va falloir en profiter sans trop faire les fous et en restant concentrés parce qu’il y a moyen de faire quelque chose.
Et ramener un titre pour Tito?
Pour nous et pour lui. Cela lui fera plaisir. Et pour qu’il nous donne de bonnes notes en cours aussi (rires).
Et après tout ça, tu vas prendre un peu de vacances?
Oui, un petit peu. J’aurais du 22 au 31 juillet. Je vais partir quelques jours avec la famille en Bretagne je pense.