Touché dans les vingt premières minutes à Nice, il a assisté impuissant à la rencontre, du banc de touche. Revenu du sud avec un point dans les valises, Créteil continue tout de même, sa marche en avant. Le demi-centre Antoine Ferrandier sent que son équipe est sur une bonne dynamique et qu’elle va être à son maximum rapidement.
Antoine, tu as reçu une béquille à Nice, vendredi dernier (29-29). Comment vas-tu ?
A.F. : Oui, sur une fin d’attaque, je donnais la balle à Lucas. Je me suis relâché et le défenseur est venu me percuter. On jouait la moitié de la première période. Ce devait être ma troisième attaque et j’ai fini de regarder le match sur le banc. C’était un match qui avait tout d’un piège, dans une petite salle avec une bonne ambiance. Nous avons fait une belle entame mais peu à peu, ils ont pris confiance et ont réussi des tirs au loin et à six mètres. On a perdu un peu de confiance. La fin de première période est catastrophique. Après la pause, on arrive peu à peu à revenir au score. On passe même devant mais on finit sur un nul. Ce score me parait finalement équitable au vu de la physionomie du match. C’est un point de pris ou de perdu, je ne sais pas mais au final, on est content de prendre au moins un point.
Deux victoires, un nul et une défaite en quatre matchs, peut-on parler de bon début de saison ?
A.F. : Je ne sais pas s’il est bon mais il est comme on aurait pu l’attendre. Avec le nouveau staff et les nouveaux joueurs, on savait que ça allait nous demander du temps pour que tout se mette en place. Donc si on nous avait dit que l’on allait prendre ces points, face à Chartres notamment, on aurait peut-être signé. Après, on sait que si on veut aller le plus haut possible, ces matchs à l’extérieur contre Nancy ou Nice, il faudra au fur et à mesure de la saison, être capable de les gagner.
L’absence des blessés a sûrement joué contre Nice parce que les mecs étaient peut-être un peu fatigués en fin de rencontre. Mais on voit aussi que ceux qui remplacent sont au niveau et c’est très encourageant. J’espère en tout cas qu’on va les récupérer le plus rapidement possible.
Tout n’est pas encore parfait mais je pense que l’on va pouvoir donner toute la plénitude de l’équipe rapidement.
Antoine FERRANDIER
Comment se passe ta relation avec les deux autres demi-centres Lucas Ferrandier et Pablo Marrochi ? Et avec l’entraîneur Pierre Montorier ?
A.F. : La relation avec mon frère est plus qu’une relation (sourires). C’est un lien familial alors on s’entend très bien. On n’hésite pas à communiquer sur ce que l’on fait bien et sur les aspects à améliorer. Cela se fait assez naturellement. Mais c’est vrai qu’il a fallu apprendre à jouer avec des gars comme Pablo ou Javier. Et ça c’est enrichissant aussi. Je pense qu’on a bien travaillé durant la préparation estivale. Tout n’est pas encore parfait mais je pense que l’on va pouvoir donner toute la plénitude de l’équipe rapidement.
Avec Pierre, cela se passe bien. Il nous responsabilise beaucoup. Nous, les demi-centres qui sommes au cœur du jeu, avons une relation spéciale et nous sommes dans l’échange. Il en fait de même avec les défenseurs. C’est une manière de fonctionner qui nous convient bien, à nous les joueurs.
Vendredi, Créteil reçoit Caen, une nouvelle équipe qui n’a pas de point avant de vous affronter. L’idée est de ne pas relancer une nouvelle équipe ?
A.F. : (sourire) Non, l’idée est de faire perdurer au maximum notre invincibilité à domicile. Il faudrait que l’on refasse du Palais des Sports, une forteresse imprenable où les équipes ont du mal à s’imposer. Rester invaincus pour aussi pouvoir faire venir encore plus de monde au PDS et faire plaisir à nos supporters qui nous l’ont bien rendu lors des premières rencontres à la maison. Être invaincus à domicile et faire quelques performances à l’extérieur, avec ça on ne sera pas loin du haut du tableau je pense.