Après quelques jours de repos, les Cristoliens ont repris l’entraînement pour se préparer à affronter la dernière ligne droite de 2025 : six matchs. Le pivot polonais Antoni Doniecki nous montre que l’équipe a envie de se relancer.
Antek, comment ça va ?
Ça va bien. Cela fait trois mois que je suis ici. La ville est moins grande que Toulouse ou Paris, on y est bien. Côté sportif, je suis moins content parce qu’on a connu trop de défaites. On travaille et j’espère que l’on va gagner les six prochains matchs pour bien finir l’année.
Depuis le match contre Valence, vous avez eu quelques jours de repos. Une phase nécessaire ?
Oui, je pense que cela a été important pour tout le monde. Ça a fait du bien. On a beaucoup travaillé, on était confiants mais on a perdu le dernier match à domicile et ça a été difficile à vivre. Après la rencontre, il y a eu pas mal de discussions sur ce qu’il faut changer, améliorer à l’entraînement, entre nous. Cette semaine, nous avons bien travaillé et j’espère que l’on va aller à Frontignan pour gagner et entamer une nouvelle série.
« Je me dois d’être à fond à chaque match »
Comment te sens-tu avec tes coéquipiers et sur le terrain ?
Pendant la préparation estivale, la connexion avec le demi-centre a été très bonne parce que le jeu était rapide. Donc c’était bon pour moi mais après, j’ai connu une blessure pendant trois semaines, maintenant c’est au tour d’Uros Pavlovic. Je dois un peu plus jouer même si Momo (NDLR : Mohamed Bouydarne) progresse très bien et est à un bon niveau.
Après ma blessure, j’ai eu des problèmes de « cardio » mais je sens que ça revient avec les entraînements. Je suis prêt à 100%.
Justement, tu n’es pas un joueur qui s’économise…
Oui, si je suis à 80-90%, je ne suis pas content de moi donc je me dois d’être à fond à chaque match. Après, je peux être diminué par des blessures mais en don de soi, je serai toujours à 100%. Ces dernières semaines, je n’ai pas été au top de ma forme mais cette semaine, je me sens très bien.
Vendredi, vous affronté Frontignan. Tous les matchs en Proligue sont des challenges. À quel match vous vous attendez ?
Toutes les équipes sont très bonnes dans ce championnat. Peu importe qu’on soit à domicile ou à l’extérieur, nous devons nous battre et ce, pendant soixante minutes. Il faut se battre chaque minute et si on met cette intensité, on va gagner les matchs.

