Dans une mauvaise passe niveau résultats, l’USCHB à l’image de son capitaine, ne compte pas subir la situation. Un réveil est attendu dès ce vendredi contre Billère.
Mickaël, l’US Créteil Handball tourne au ralenti en 2018. Comment va le groupe ?
Le groupe va bien. Tout comme l’année dernière, il aurait pu exploser mais il n’explose pas, même si on n’aurait plein d’excuses pour que ce soit le cas. Tout le monde reste solidaire. C’est au moins une chose positive. Sur le terrain, nous n’arrivons pas à optimiser ce que l’on fait, les ressources, à être bons individuellement et collectivement. Donc on va serrer les dents jusqu’à la fin de la saison pour essayer d’accrocher les play offs. C’est vraiment un match après l’autre.
On sent un manque d’équilibre quand on perd nos repères en attaque (une de meilleures attaques début 2018), on retrouve une défense…
Oui, nous n’avons pas de stabilité, aucune certitude sur nos points forts sur lesquels on peut se reposer. Ça varie d’un match à l’autre et c’est ça notre problème : nous n’avons pas réussi à contruire depuis un moment, de vraies bases pour pouvoir remplir les objectifs que nous nous sommes fixés.
Billère, dernier match à domicile avant deux matchs à l’extérieur. Comment allez-vous l’aborder ?
Ça me parait un match charnière parce qu’il faut absolument qu’on coupe cette série de défaites. C’est un match à domicile. Psychologiquement on arrive à faire de meilleures choses qu’à l’extérieur. Si malheureusement on fait une contre-performance, on bascule dans l’autre partie du tableau.
On sent qu’être à deux points de la dernière place des play offs, c’est ça qui vous tient…
Oui, on essaie de s’accrocher à l’objectif play offs quoiqu’il arrive même si sur le terrain, ce n’est pas du tout suffisant. On essaie de s’y accrocher . On sait aussi qu’on peut faire une très mauvaise saison et atteindre les play offs. Après, sur deux ou quatre matchs, tout peut arriver.
Billère arrive avec le meilleur gardien du championnat au niveau des stats, Arnaud Tabarand. Ce sera un match dans le match ?
C’est le genre de préoccupations que je n’ai pas en ce moment parce qu’il faut absolument que ce soit collectivement qu’on s’en sorte. C’est la victoire qui compte avant tout. J’en ai rien à faire de jouer ou pas. Si Dylan joue et qu’on gagne, ce sera très bien et je serai très heureux.
Justement, tu parles du collectif et de Dylan, on t’imagine heureux de le voir éclore comme ça…
Oui. Que le cycle dure le plus longtemps possible pour lui. On sait tous que ça marche par cycle. Au moment où il aura un coup de mou comme j’en ai eu un cette saison, j’essaierai de répondre présent. Et vice versa.