Créteil recevait le deuxième du championnat. Et sur le terrain, on n’a pas vu un si gros écart entre deux équipes qui voulaient la victoire. Toulouse a mené sa barque, puis a été malmené par des Béliers en mode Remontada, bien emmenés par un Dylan Soyez impérial (12 arrêts) et un Etienne Mocquais à la gachette redoutable (11 buts).
Créteil s’incline finalement sur un score un peu lourd au vu de la physionomie du match. Place désormais à la Coupe de France, à Saran.
STATS
CRÉTEIL | ||
Soyez | 12 arrêts dont 2/4 aux 7m | |
Robin | 3 arrêts dont 1/2 aux 7m | |
Pintor | 0/0 | |
Gibelin | 2/6 | |
Aman | 1/3 | |
Poignant | 1/1 | |
Kervadec | 1/3 | |
Jensterle | 0/1 | |
Mocquais | 11/16 dont 6/6 aux 7m | |
Ferrandier A. | 0/1 | |
Molinié | 2/4 | |
Ferrandier L. | 3/4 | |
Ruiz | 0/0 | |
Borragan | 1/5 | |
Zerbib | 1/2 |
RÉACTIONS
Philippe GARDENT, entraîneur de Toulouse
“Le score est un peu sévère par rapport à ce que le match a été parce qu’on a quand même souffert. À ce moment de l’année, on n’est plus dans la recherche de jeu. On commence à avoir beaucoup de matchs dans les jambes. On savait qu’on allait galérer en jouant à Créteil… c’est une belle équipe et ce n’est pas si simple de gagner ici. On savait qu’ils avaient des temps faibles et on a appuyé dessus“.
Pierre MONTORIER, entraîneur de Créteil
“Je crois qu’on doit être à 11 ou 12 échecs à 6m. C’est récurrent et c’est vraiment dommage. Et Dylan a fait une belle performance.
Je pense qu’en attaque, ils mènent beaucoup mieux le jeu que nous. On voit qu’on est une équipe qui doute. J’ai dit aux gars : “on ne peut pas être pires que derniers donc il faut se lâcher”. J’ai l’impression qu’on joue avec l’engagement nécessaire lorsque l’on perd”.
Il faut que l’on arrive à redonner confiance aux joueurs pour qu’ils arrivent à retrouver leur niveau de la saison passée. Je pense qu’on se prend vraiment trop la tête.