Fini le look Sébastien Chabal, c’est un Pierre Montorier rafraîchi au niveau des oreilles et la barbe taillée qui a répondu aux questions d’USCHB.fr. Un point en cours de saison sur ce pivot auvergnat qui réalise un bon début de saison.
Pierre, tu es blessé et tu as donc manqué les deux derniers matches. Comment te sens tu?
Je vais plutôt mieux depuis deux-trois jours. J’espère être sur pied dimanche.
Le terrain te manque-t-il?
Oui, cela commence à faire long même si cela ne fait que deux semaine et demi. Faire du vélo, de la musculation… j’ai vraiment envie de retrouver le terrain au plus vite.
Comment cela se passe-t-il depuis ton arrivée à Créteil? Comment te sens-tu?
Très bien. Je ne pensais pas que l’intégration se ferait aussi bien. Je suis content. C’est sûr que les résultats aident à ce que cela se passe bien. Pour l’instant, nous sommes quatrièmes, nous travaillons bien à l’entraînement. Et moi je suis pressé de retrouver mon niveau petit à petit.
Justement, avant ta blessure, te sentais-tu à 100% de tes capacités?
Oui. Je pense que j’avais retrouvé mon niveau d’avant. Mais je pese que j’ai encore une marge de progression dans les petites relations à deux ou à trois. Il y a encore des petites choses à régler avec les joueurs autour. Mais pour l’instant, c’est pas mal.
On te sent comme un joueur engagé. La victoire à Nîmes, réputé comme une équipe combative, a dû être marquante…
Oui, cela a été une belle victoire puisque c’était notre première à l’extérieur. Je pense qu’elle nous a un peu décomplexés. C’est un peu ce qui a fait notre mal en début de saison. Je pense que nous n’avons pas assez cru en nous sur les premiers matches. Mais bon, c’était un mal pour un bien. La saison est lancée et nous croyons en nos chances.
Lorsque l’on parle avec les joueurs, certains regrettent ces matches contre Sélestat et surtout Toulouse où il y avait semble-t-il “quelque chose à faire”…
Oui même si je pense que sur ce match-là, Toulouse était meilleur que nous. Mais il reste en travers de la gorge sur le plan défensif parce que nous avons très mal défendu ce jour-là. Nous aurions pu faire bien mieux. Mais après, est-ce que ce match ne nous a pas permis d’aller chercher la victoire à Dunkerque ou encore à Nîmes? Je pense.
Et comment se passe ta relation avec Yannick Limer, ton coéquipier au poste de pivot?
Sans problème aucun. Nous nous entendons très bien. Nous parlons souvent. C’est vrai qu’en début d’année, c’est lui qui jouait un peu plus. Il commençait les matches, après cela a été moi. Maintenant je joue en attaque et lui en défense. Et cela nous convient bien à tous les deux. Nous sommes de plus en plus performant, chacun dans notre domaine. Si cela convient à l’entraîneur, tant mieux.
On parle beaucoup de la fusion entre les jeunes joueurs et les joueurs plus expérimentés. Quel est ton rôle avec ses joueurs? Comment ressens-tu ce mélange?
Je n’ai pas vraiment de rôle particulier. Mais je m’entends toujours bien que ce soit dans tous les clubs où je suis passé, avec tous les joueurs qu’ils soient jeunes ou plus vieux. Les jeunes ici à Créteil, je suis surpris de leur investissement parce qu’ils sont vraiment pros dans leur démarche. Et cela se ressent sur le terrain. Bon, c’est sûr qu’en ce moment, on entend surtout parler d’Hugo Descat parce qu’il marque beaucoup de buts. Mais des mecs comme Quentin Minel ou Antoine Ferrandier qui sont bien impliqués à l’entraînement et j’en oublie d’autres, cela fait plaisir à voir. Je pense que c’est une des grosses forces de Créteil por cette année et les années à venir. C’est à dire que s’ils continuent avec le même état d’esprit, cela servira beaucoup à l’équipe première à l’avenir.