Son équipe qualifiée pour le Final Four du Championnat de France des -18, Chérif Hamani revient pour USCHB.fr sur ce week-end intensif au Palais des Sports.
Chérif, félicitations. Quel est ton sentiment après la belle qualification de ton équipe?
Merci. C’est tout d’abord un sentiment de satisfaction. Nous savions que nous avions les capacités, encore fallait il le faire. Donc je suis satisfait et content de la prestation des joueurs.
Comment s’est déroulé ce week-end? Cela a commencé par un quart de finale samedi contre Tremblay…
Ce premier match face à Tremblay, nous l’avons remporté 32-25. Nous savions qu’un derby comme ça, allait être un match difficile de toute façon. Cela faisait deux semaines que nous n’avions pas joué. Nous avons effectué une légère opposition avec la N2. Nous avions quand même des incertitudes par rapport à l’état de forme des uns et des autres qui revenaient de blessure. Nous n’étions pas si sereins que ça. Mais nous avons fait un match sérieux d’entrée, sans jamais lâcher. Nous avons toujours tenu le bon bout. Ce match s’est plutôt bien déroulé. Nous avons quand même bataillé face à une belle équipe de Tremblay malgré ce que reflète le score.
Le dimanche, le 1/8ème de finale face à Toulouse fut une confrontation encore plus engagée…
Le dimanche c’était une autre paire de manches. Nous savions qu’il restait soixante minutes pour arriver au bout de ce week-end. C’était à la vie à la mort sur ce match. Nous sommes passés par toutes les émotions. Nous prenons 5-2 d’entrée. Derrière, nous avons un peu de mal à revenir. Nous avons accusé jusqu’à 5 buts de retard. Ensuite, nous revenons devant au score grâce à davantage d’arrêts gardien, des montées de balle, de bonnes défenses. Nous passons à +3 à la mi-temps.
En début de seconde période, nous commençons plutôt correctement. A un moment, un vrai temps faible nous met plutôt mal. Une balle de +5 mal négociée nous fait beaucoup de mal. Et nous prenons un 4-0 juste après. Toulouse revient à match nul et le mano à mano est lancé. Nous alternons les égalités et les +1. Nous concluons par un +2 à 15 secondes de la fin qui nous délivre.
Cela a aidé tes joueurs de disputer ces matches à Créteil, au Palais des Sports?
Je pense que jouer à domicile a été un vrai plus. Nous avions du public. Je n’ai pas trop fait attention parce que j’étais dans mon match mais j’ai bien cru comprendre que nous étions encouragés. Cela a été très positif et a poussé les joueurs. Je remercie toutes les personnes qui sont venues nous supporter.
Le samedi 2 juin et le dimanche 3 juin 2012, Orléans reçoit les finalités du Championnat de France. Un autre week-end intense avec une demi-finale contre Montpellier. Que peux-tu nous dire sur cette équipe?
Nous les avons rencontré il y a deux ans. Ils avaient déjà quelques joueurs que nous retrouverons dans deux semaines. Cela va être un beau match entre deux équipes dont les équipes professionnelles sont en LNH. Ils ont un très bel effectif avec beaucoup de joueurs qui évoluent en N1. Ce sera très formateur pour nous et nous essaierons de représenter au mieux les couleurs du club.
Quand on est comme ça dans un week-end à quatre équipes, on joue forcément le titre?
Forcément on joue le titre. On n’y va pas pour faire de la figuration (rires). Nous allons jouer notre chance à fond. Sur un match, tout peut se passer. Nous le voyons à tous les niveaux.
Quel est le programme de ton équipe d’ici au 2 juin? Des entraînements intensifs?
Non, lundi nous allons faire une petite séance de récupération parce que nous avons beaucoup tiré sur les organismes ce week-end. Notamment dimanche où nous avons laissé pas mal de plumes. Ensuite, par manque de créneaux, nous ne nous entraînerons que vendredi. Puis une autre séance samedi pour récupérer un peu. La semaine suivante, mardi mercredi et vendredi seront les trois derniers entraînements avant le départ pour Orléans samedi matin.