Suite à vos nombreuses questions -merci-, voici les réponses du coach cristolien dans “POSEZ VOS QUESTIONS A…”.
THOMAS
Plusieurs de vos joueurs font partie des équipes de Frances Jeunes et Juniors. Quelles sont selon vous leurs chances d’atteindre l’équipe de France A dans l’Olympiade qui arrive?
C’est difficile de répondre à ce genre de questions. C’est sûr qu’à l’heure actuelle, ils font partie des meilleures joueurs de leur generation. Si leur progression est constante, pourquoi pas pour certains? S’ils ont leurs chances pour Rio, on verra. Il y a quand meme de la concurrence à leurs postes. C’est tout le mal que je leur souhaite.
LUC
Bonjour tout d’abord et félicitations pour cette seconde année dans l’élite,ce n’est jamais évident.Cependant j’ai cru déceler,sur la photo, quelques kilos en plus ,par rapport à la période -trop courte pour le club- à Lagny…Sans doute le poids de l’expérience….Tous mes voeux de réussite pour la suite.
Je ne crois pas avoir pris du poids ces derniers temps. Il faut peut-être verifier si tes nouvelles lunettes ne sont pas trompeuses. En tout cas j’ai passé de bons moments à Lagny, un club familial et sympathique. Je suis régulièrement les performances du club. Pour l’équipe première et la 2, c’est un peu difficile en ce moment. Mais j’imagine qu’avec la patte et le savoir-faire de Vincent Navarro à sa tête, l’équipe fanion va redresser la barre. Maintenant, c’est avec plaisir que je reviendrai vous voir à Lagny mais je n’ai pas encore été invite, alors ce ne sera pas pour tout de suite.
BRICE
Tu as été joueur professionnel avant d’être entraîneur. Quelle fonction prefères-tu? Comment vit-on les matches en tant que joueur et en tant qu’entraîneur?
C’est complètement different. Être joueur professionnel, c’est super. Être entraîneur c’est bien aussi. Mais lorsque l’on est entraîneur, il y a beaucoup plus de questionnement. L’entraîneur a un groupe à gérer alors que lorsque l’on est joueur, on vient avec son sac à l’entraînement. Au bout de deux heures d’effort, on rentre chez soi et on pense à autre chose.
Le travail d’un entraîneur est un travail 24h/24. Tu te questionnes pour savoir comment l’équipe peut s’améliorer, comment tirer le maximum du potentiel de tel joueur, comment remotiver tel autre joueur,… Nous sommes toujours dedans.
STEPHANIE
As-tu un entraîneur comme modèle ? Si oui, qui ?
Je n’ai pas d’entraîneur comme modèle. Tout au long de mon parcours, chaque entraîneur m’a marqué et beaucoup donné. J’ai commencé le handball à Créteil à l’âge de 14 ans. Mon premier entraîneur était Dominiqie Dolic. Il m’a inculqué les valeurs d’envie qu’il faut mettre pour y arriver, d’investissement, de force mentale,… Mon premier entraîneur à l’UNSS Philippe Bozon qui entraîne en -14 à l’US Créteil Handball a fait beaucoup également. Je ne vais pas tous les citer mais il y a également eu Philippe Desroses, Tim Rigal et puis Thierry Anti.
Maintenant, j’essaie de prendre un petit peu le meilleur de chacun d’entre eux, avec ma touche personnelle.
MICHEL
Quel est ton meilleur souvenir de joueur ?
Les tournois en jeunes, le Championnat de France Falcony en cadets. Ce sont les meilleurs souvenirs que je retiens en tant que joueur. Ceux dont il faut profiter.
ARMAND
Benjamin, depuis ton arrivée à Créteil, tu as donné leur chance aux jeunes. T’intéresses-tu aux équipes des catégories inférieures (-16, -14,…) ? Te rends-tu à leurs matches ?
Oui, bien sûr. Je m’intéresse à tous les jeunes du club. Quand je le peux, je vais voir leurs matches. Ce week-end par exemple, les jeunes de Michaël Zinga (-14 (1)) jouent un tournoi de délayage important face à St Maur et Ivry, je vais m’y rendre. Je m’intéresse beaucoup aux -16, aux -18. C’est vrai que je suis moins assidu concernant le minihand et les -12. Mais je compte bien les voir cette année.
LEA
Quelle équipe t’impressionne cette saison en Division 1 ?
L’équipe du PSG est clairement au dessus du lot pour le moment. Ils affichent des joueurs de très haut niveau à chaque poste. Mais ils ne sont pas imbattables non plus. Nantes a pu le montrer en Coupe de la Ligue. Sur un match, tout est possible. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, c’est une équipe avec de fortes qualités individuelles.
RACHID
En dehors du handball, quels sont tes hobbies ? Que fais-tu pendant tes temps libres ?
Ah, ça c’est une bonne question. Comme je le disais plus haut, être entraîneur de handball c’est être constamment dedans. Depuis le courant de l’année dernière, j’essaie de me libérer quelques moments durant lesquels je peux décompresser. Je me suis mis au golf. J’aime également la salsa. Voilà mes deux « hobbies » en dehors des parquets. Cela ne me prend pas énormément de temps mais je pense que c’est nécessaire pour s’aérer l’esprit.
KARINE
Comment prépares-tu un match ? Es-tu adepte de la vidéo ? Te déplaces-tu pour aller superviser tes futurs adversaires ?
Je pense que dans le handball d’aujourd’hui, on est obligés d’être adeptes de la vidéo. Je passe des heures devant des matches de handball. Nous essayons de réunir toutes les conditions pour que le match venu, il y ait le moins de surprises possibles. Dès que je le peux, je vais aussi dans les salles pour voir les matches à Paris, Ivry, Tremblay, Pontault. Cela fait partie de mon travail.