A la suite de la signature du premier contrat professionnel de Quentin Minel, USCHB.fr est allé cueillir les réactions du Président Jean-Luc DRUAIS et de Quentin MINEL.
Jean-Luc DRUAIS
Président, pourquoi avoir fait signer Quentin Minel ?
D’abord, Quentin qui est cristolien depuis plusieurs années, a bénéficié de la formation que nous avons pu lui offrir. Il est en train de montrer toutes ses qualités en termes de jeu et de prestation. Il nous a semblé logique et normal de vouloir fidéliser Quentin dans l’équipe de l’US Créteil Handball. La meilleure façon était de lui faire signer un contrat professionnel à partir de l’année prochaine.
Après les signatures d’Hugo DESCAT, Adrien BALLET et Jérémy TOTO, les jeunes commencent à prendre le pouvoir sur le terrain. C’est une autre façon de leur montrer que l’on a confiance en eux… ?
Oui, la confiance est réciproque. En acceptant de signer avec nous, Quentin a montré que ce qu’il a vécu au sein du club et ce qu’il a l’intention de vivre quelques années, correspondent à ses aspirations et son envie d’aller vers le haut niveau. Nous avons la chance d’avoir une équipe dans laquelle les jeunes peuvent s’exprimer et montrer toute l’étendue de leur talent. Quentin fait partie des quelques jeunes joueurs qui sont en train de se révéler. Et nous sommes ravis de voir que nos chemins vont se poursuivre encore quelques temps, ensemble.
Quentin MINEL
Quentin, qu’est-ce qui t’a donné envie de signer ton premier contrat professionnel avec l’USCHB ?
le club de Créteil a montré qu’il avait confiance en moi. Je signe dans mon club formateur, mais c’est surtout un vrai choix. J’ai du temps de jeu, je rentre dans les choix du coach, dans le projet du club. Je ne vois pas pourquoi j’aurais signé ailleurs. C’est ici que j’ai fait toute ma formation. Cela me paraissait logique et je voulais aussi à ma façon les remercier pour la confiance dont ils m’ont fait part pendant 4 ans.
Quel est ton ressenti à la signature de ton premier contrat professionnel ?
C’est une joie énorme. J’ai vu défiler toute ma vie de handballeur depuis 7 ans. C’est l’aboutissement de toutes ces années de travail. Le premier contrat professionnel n’est pas une fin en soi mais c’est déjà une belle étape de franchie. Une énorme satisfaction.
En ce moment, tu franchis plusieurs étapes (Club, Équipe de France Juniors). Est-ce une année charnière ?
Pour l’Équipe de France, pas spécialement. Je fais partie de l’équipe mais je ne suis pas encore important. Avec le club c’est différent. C’est ma première réelle saison dans le sens où je suis impliqué à 100%, contrairement à l’année dernière où j’apparaissais 10-15 minutes, par ci par là. Je suis un joueur à part entière. Cela me tient à cœur de réussir cette première véritable saison.
Planifies-tu ta carrière ? As-tu des ambitions ?
En ligne de mire, j’ai envie de jouer la Ligue des Champions, jouer à l’étranger. On ne sait jamais. Si la France devient meilleure que l’Espagne ou l’Allemagne, pourquoi partir ? Mais j’ai juste envie de titiller les clubs de Ligue des Champions. Et pourquoi pas avec Créteil…?!
Et l’Équipe de France A ?
Ce serait un plus, oui. La majeure partie de notre carrière, on la passe en club. Alors si cela se passe bien en club, pourquoi pas l’Équipe de France. Ce serait parfait. Après, cela dépend de beaucoup de choses.
Peux-tu être un exemple pour Thibaut (NDLR: son frère fait partie du Centre de Formation de l’US Créteil Handball) ? S’il travaille dur dans sa formation, il sait sur quoi cela peut déboucher…
Oui pour Thibaut. Pour Geoffrey aussi. Ce n’est pas pour me mettre en valeur mais ils doivent me prendre en « exemple » dans le sens où ils voient que c’est possible de le faire. Ils voient bien la progression de joueurs de handball. Mais là, je suis leur frère et c’est du concret parce que c’est plus proche d’eux.