Les 19 et 20 Décembre 2009, l’US Créteil Handball a participé pour la troisième fois au Tournoi de Magdeburg. Chérif Hamani, responsable de la délégation cristolienne revient sur ce séjour allemand, riche en expérience.
.Comment s’est déroulé le Tournoi de Magdeburg?
Nous avons fini troisième sur huit équipes. Il y avait une majorité d’équipes allemandes à part une autrichienne et Vesprem (Hongrie). C’est un tournoi que nous faisons en fin d’année grâce à Guéric Kervadec qui est en contact avec Magdeburg. Mais nous ne pouvions pas avoir tous nos joueurs parce que certains étaient appelés en sélection. Donc, pour ce tournoi, il n’y a pas d’attente au niveau des résultats, ni de portée en terme d’évaluation. Je réalise juste un compte-rendu pour les entraîneurs concernés. C’est vraiment plus une expérience pour les joueurs. Cela nous permet d’aller voir ce qu’il se passe en Allemagne et de faire connaître le club à d’autres équipes.
.Quels joueurs composaient ta délégation?
Nous avons emmené des 1991, 1992, 1993 et 1994 parce que c’était les joueurs nés dans ces années qui pouvaient jouer.
“Je n’étais pas là-bas pour la détection.”
.En quoi consiste ton compte-rendu?
J’ai envoyé un compte-rendu technique aux intéressés c’est à dire aux dirigeants et à certains entraîneurs, les membres de la commission technique. Il y a une petite partie où j’explique comment le séjour s’est passé, l’organisation là-bas. Je fais également un petit résumé des matches et un compte-rendu individuel sur chaque joueur.
.Ce tournoi est-il l’occasion de pouvoir faire de la détection?
Non non. En tout cas, ce n’est pas ce que l’on m’a demandé. C’est vrai que je jette un coup d’œil à ce qui se passe là-bas mais c’est plus par curiosité, pour essayer de voir comment ils travaillent, ce qu’ils privilégient. Mais il n’y a pas de détection. Déjà, nous n’arrivons pas à récupérer des joueurs en France et les héberger chez nous donc je ne pense pas que cela vaille le coup d’aller chercher des joueurs à l’étranger. Lorsque nous aurons un centre d’hébergement et que nous aurons récupéré tout ce que nous avons à récupérer, déjà en Île de France…, nous pourrons peut-être aller à l’étranger mais pour l’instant, non non.(rires)
.As-tu conversé avec tes homologues allemands et autres?
J’ai beaucoup parlé avec les dirigeants qui s’occupaient de nous, qui étaient très gentils sinon, les allemands ne sont pas très communicants. Nous parlions du Handball en général mais sur les aspects techniques, c’était plus dur. Et je n’ai pas eu d’échange avec les entraîneurs. Je ne parle pas allemand donc ce n’était qu’en anglais, et s’ils ne parlent pas anglais, c’est un peu dur