En poste depuis lundi, le nouvel entraîneur de l’US Créteil Handball Dragan Zovko aura fort à faire dès son premier match avec le derby face à Ivry dimanche.
Dragan Zovko, comment s’est déroulé votre arrivée à Créteil?
En train (rires). Non, ils m’ont contacté début février je crois, pour voir si j’étais disponible pour un éventuel changement d’entraîneur. C’était quelque chose qu’ils avient envisagé parce que tout le monde savait déjà que le club était dans une mauvaise position.
Je n’étais jamais arrivé dans un club en cours de saison mais j’ai déjà connu des missions sauvetages. D’habitude, j’ai vingt-six matches pour remplir ma mission. Là, j’en ai moitié moins mais l’objectif reste le même.
Quelles sont vos impressions après les premiers entraînements?
C’est difficile d’en parler vraiment parce que je ne suis là que depuis lundi. La première chose que l’on a faite est ‘expliquer clairement aux joueurs ce que nous cherchons à faire, comment nous comptons procéder et l’objectif, l’arrivée. La première phase de sauvetage de cette année consiste à faire adhérer tout le monde au même projet, la même ligne directrice, à savoir la méthode, le contenu. Il faut que tout le monde sache ce que nous voulons faire pour plus facilement s’approprier les tâches qu’ils auront, et par la même opccasion, être plus responsable.
J’ai la chance d’entraîner un grand club.
Vos séances d’entraînement sont pour l’instant surtout axées sur le Handball et le jeu…
Nous avions discuté un peu avec les joueurs. Et l’un des axes de travail pour cette période à court terme, compte tenu de la proximité du match contre Ivry, le derby, c’est effectivement le Handball lui-même. Créteil ne fait pas de une compétition d’Haltérophilie ni d’Athlétisme. Nous faisons un match de Handball et pour un match de Handball, il faut jouer au Handball. Nous n’avons pas besoin de soulever des haltères, des poids. Il faut pouvoir le faire. Les mecs savent le faire donc à l’entraînement, il faut que l’on se réorganise. Et il faut que l’on retrouve la confiance en se parlant beaucoup, en établissant le programme, les plans d’action, les stratégies et que l’on essaie au maximum de pousser dans le même sens.
Commencer par le derby contre Ivry, c’est une bonne entrée en matière…
Oui mais vous savez, dans la vie, on ne fait pas ce que l’on veut. Déjà, j’ai la chance de faire le métier que j’aime. Ensuite, j’ai la chance d’entraîner un grand club. Tout de même, ce n’est pas parce que je suis à Créteil que je dis ça. Tout le monde le reconnait. Créteil est en Division 1 depuis 25 ans. Alors s’il y a encore un point favorable – c’est-à-dire pas un derby -, je vais vous dire sur une bonne étoile (rires). Donc si le calendrier était meilleur, peut-être que ce ne serait pas moi ici alors deux sur trois, je trouve que c’est pas mal (rires).
Comment se passe votre relation avec Christophe Esparre et Guéric Kervadec?
Cela se passe bien. Guéric est directeur sportif, Christophe, adjoint. Ce sont des personnes qui connaissent la maison. Je m’appuie un petit peu sur eux. Chacun reste dans son couloir. Je ne suis pas arrivé ici pour imposer ou changer complètement les choses. Je m’adapte. Vous savez, je pense qu’une des qualités principales d’un entraîneur est sa capacité d’adaptation. Et à moi de m’adapter à ce que nous avons, de façon à améliorer un petit peu. Effectivement, il faut changer des choses pour améliorer un petit peu ce qui ne va pas.a